OM : Greenwood, Harit et Henrique ont détruit Brest, Rulli décisif, Wahi timide… les notes des Olympiens

Geronimo Rulli (8) : un pénalty arrêté dès la 7e minute, sur l'un de ses premiers arrêts. Et pourtant, la frappe de Del Castillo était belle. Mais l'Argentin a montré qu'il était très adroit dans cet exercice, qui n'avait plus souri à un portier de l'OM depuis cinq ans ! Deux autres gros arrêts par ailleurs, une présence rassurante et des relances précises : Marseille tient son grand gardien !

Michael Murillo (5) : il a essayé de se montrer solide mais il a pris l'eau dans le premier quart d'heure, très gêné par les dédoublements brestois. Il s'est mieux situé au fil des minutes et le SB29 s'est de toute façon montré moins dangereux, assommé par les buts qui s'empilaient. Mais clairement pas le meilleur match du Panaméen à Marseille, ni une bonne publicité pour inciter ses dirigeants à le conserver…

Leonardo Balerdi (7) : il débute la saison 2024-25 comme il avait terminé la précédente, à savoir comme un boulet de canon. Impeccable dans les interventions et dans les relances, il se permet en plus des montées tranchantes. Parfois un peu trop emporté par son élan. Mais quand il réussit des transversales de 60 mètres comme en seconde période, on oublie tout le reste. Et en plus, il joue son rôle de capitaine à merveille. Sa prolongation est une super nouvelle.

Derek Cornelius (5) : il concède un pénalty d'entrée de jeu, qu'heureusement Rulli détourne. Il est excellent dans le domaine aérien mais il a semblé dépassé par le niveau physique de la Ligue 1. Il lui faudra certainement plusieurs matches pour s'y faire. Heureusement, Lilian Brassier sera disponible la semaine prochaine.

Pol Lirola (6) (Bamo Meïté, 70e) : la surprise du chef. Aligné à un poste de latéral gauche inhabituel pour lui, l'Espagnol a été assez bon, manquant même une belle occasion d'alourdir la marque juste avant sa sortie en seconde période. Ce n'est pas le meilleur défenseur du monde, il oublie régulièrement le marquage, mais il pourrait faire l'affaire en tant que remplaçant.

Pierre-Emile Hojbjerg (6) : comme Cornelius, il a connu une entame compliquée. Mais lui s'est mis plus rapidement à niveau. Il a fait admirer son sens du jeu et du placement, coupant pas mal d'actions brestoises, par la force si nécessaire. On attend toutefois plus d'influence sur le jeu de sa part.