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Ligue 1

OM : Ultras, Mercato, anciens… Eyraud tire à boulets rouges et confirme que des plaintes ont été déposées

Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM, est revenu au micro de Telefoot sur les graves incidents qui ont eu lieu ce samedi au centre d’entraînement des Phocéens.

Eyraud a parlé aux joueurs

« On est tous choqués également mais très déterminés aussi. L'entraînement a eu lieu, je me suis adressé à eux et je leur ai expliqué comment j'avais vécu cette journée, qu'on ferait tout pour assurer leur sécurité, ce qu'il fallait pour moi en tirer comme conclusion. Je leur ai dit aussi qu'il fallait être uni et monter un meilleur visage sur le terrain contre Lens et le PSG. »

Sur la sécurité du club

« C'est malheureux d'en arriver là. Evidemment on a renforcé la sécurité, c'est notre première responsabilité en tant que dirigeant, pour nos collaborateurs, salariés, dirigeants. On ne va pas pouvoir laisser passer ce qui s'est passé, une horde de sauvage, d'individus entrés par la force dans une propriété privée en causant des milliers d'euros de dégâts, de blessés. Ce type d'événement est inqualifiable. On a déjà fait une première série de plainte. On utilisera ce que le droit nous permet de fait pour retrouver les coupables et faire en sorte qu'ils soient jugés.

Quand vous avez 300 individus qui veulent entrer dans un centre d'entraînement, je souhaite bien du courage à n'importe quel club, avec une vingtaine de stadiers, pour empêcher ces comportements. Il y avait des policiers, pas suffisamment en nombre car il y avait une autre manifestation dans Marseille. On a des équipes mobilisées qui font le maximum mais il est impossible de retenir un tel déchaînement de violence de ce que vous appelez des supporters, et que moi j'appelle des délinquants. »

Des vols de certains joueurs

« Expliquer ce qui s'est passé hier c'est commencer à le justifier. Il y a la loi, on est dans démocratie. Il y a une limite à la liberté d'expression. On ne peut s'exprimer en cassant ou en endommageant, en blessant des collaborateurs du club. J'ajoute qu'il y a eu des vols pour certains joueurs.

Il y a un contexte difficile, une pandémie qui fait que tout notre pays est au bord de la crise de nerfs. Nos supporters soient au comble de la frustration de ne pas avoir un match dans un Vélodrome plein. Ils ont le droit d'être en colère avec ce qu'on montre. Mais en étant dans une violence extrême, il y a un monde. Ce monde là nous ne l'accepterons jamais. On tirera toutes les conclusions pour que cela ne se reproduise pas. »

Les Ultras ont refusé de rencontrer les joueurs

« Je crois que j'ai montré à de nombreuses reprises que je privilégiai toujours le dialogue. Cette semaine, nous avons proposé au groupe ultra de rencontrer la totalité de l'effectif, tous les joueurs étaient d'accord. Ils ont refusé cette rencontre, il y avait une préméditation de l'action que nous avons connu hier. Il faut que chacun soit responsable de ses actes. Quand on tend la main en proposant une rencontre entre tous les joueurs et les leaders des groupes ultra, cette main n'a pas été acceptée. Il faut que ceux qui refusent le dialogue assument d'autant plus quand ils ont déchaîné une violence qui ne doit pas avoir lieu en France et à l'OM. Je serait toujours prêt à discuter, mais pour ça il faut être deux. Je ne laisserai jamais l’institution bafouée comme cela a été le cas à la commanderie. »

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