OL – RC Strasbourg : succès renversant de Lyon, les 4 enseignements et les notes des Gones

Une révolte impulsée par le Général Lacazette

Amorphes et incapables de la moindre réaction sur le précédent match contre Monaco, les Gones sont redevenus le Lyon à réaction de la fin de saison dernière avec une remontada de 1-3 à 4-3 en quelques minutes et un feu ranimé en tribune. Une rébellion qui porte bien évidemment le sceau d’Alexandre Lacazette, dans tous les coups. Le Général a touché le poteau sur le but de Tolisso (45ème+2), a vu Johnsson détourner le cuir sur la barre sur le but de Maitland-Niles (61ème) et a délivré une passe décisive pour Gift Orban (63ème). Il faudra quand même songer à, un jour, maîtriser les matchs. En 2024, l’OL a été mené sur 15 de ses 20 rencontres. Un record !

La solution venue du banc, Orban la rédemption

Si les changements de Pierre Sage n’avaient pas porté leurs fruits lors des premiers matchs, il n’en a pas été de même face au RCSA. Déclassé avec l’arrivée de Georges Mikautadze et annoncé proche d’un départ à Sunderland quelques heures plus tôt, Gift Orban s’est offert la plus belle des rédemptions : un doublé d’une belle reprise en extension (63ème) puis d’une tête (72ème). Également rentré en jeu lors du changement tactique, Malick Fofana a été décisif avec très beau centre du 4-3.

Une défense poreuse et encore des boulettes

Défense à quatre ou à trois, l’OL a toujours une passoire derrière. Selon l’excellent Stats du Foot, il faut remonter à la saison 1966-67 pour trouver trace d’un démarrage plus chaotique derrière (déjà 8 buts pris en 3 matchs). Face à Strasbourg, ce fut calamiteux avec une erreur de Mata pour commencer et offrir un but à Nanasi (3ème), un Maitland-Niles passif sur le but d’une tête de poussin d’Andrey Santos (48ème) et un contrôle raté de Maitland-Niles pour permettre à Emegha de filer seul tromper Perri (55ème). Abandonné, le portier brésilien a encore sorti quelques grosses parades mais c’est réellement inquiétant.

Mikautadze, un blocage problématique

Si on sent par quelques gestes qu’il peut faire très mal dès qu’il se sera défait du spectre de ce premier but qui pèse sur ses épaules, le Géorgien est encore très nerveux dans le dernier geste. Ce vendredi soir, il a buté à plusieurs reprises sur l’excellent Johnsson (23ème, 45ème+1) et a parfois forcé ses tirs au dépend d’un Lacazette qui offrait de meilleures solutions.