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Ligue 1

OL : Juninho, Bosz, les Ultras… Anthony Lopes lâche ses vérités et attend du changement !

Le portier de l’OL s’est confié à L’Equipe, sans langue de bois. Morceaux choisis…

Sur Peter Bosz

« Il est arrivé avec une philosophie de jeu, un jeu très offensif, basé sur beaucoup de pressing, avec une équipe qui joue haut pour récupérer le ballon le plus vite possible. On a mis peut-être un peu de temps à comprendre, surtout sur certains aspects, et on s'est rendu compte qu'on n'arrivait pas à respecter ça sur tout un match. Comme à Nice, où on est parfaits pendant quatre-vingts minutes, mais où on foire tout en dix minutes. »
 

Sur le départ de Juninho

« Il a pris la décision de partir à un moment difficile de la saison (début décembre), et que cela a pu mettre un coup au moral de certains joueurs, comme Lucas (Paqueta) ou Bruno (Guimaraes, parti en janvier à Newcastle), tous ceux qui étaient proches de lui. »

 

Sur la 8e place

« C'est très, très dur. Honte est un mot très fort, mais c'est ça, quand même. C'est impardonnable. En étant l'OL, avec les joueurs qu'on a dans notre effectif, on ne peut pas finir huitièmes. Cette saison a été catastrophique pour tout le monde, sur tous les plans. Je me dis juste qu'il valait mieux que tout arrive en même temps. »

 

Sur la colère des Ultras
« J'étais dans ces tribunes il y a quelques années en arrière, je peux comprendre leur manière de penser, je sais que certains sont là depuis trente ou quarante ans, et que cela leur fait mal. Mais à nous aussi, les joueurs, cela fait mal. »
 

Sur le Mercato

« Il y aura un été très mouvementé, d'après ce qu'il se dit, et on s'adaptera. Je ne peux pas concevoir qu'on fasse une autre saison comme celle-ci, c'est impossible. »
 

Sur le capitanat

« Capitaine dans un très grand club comme l'OL, c'est beaucoup de pression, il faut en avoir les épaules et bien l'assumer. Au moins, cela m'a permis de me concentrer sur mon jeu, parce que je sortais, en toute honnêteté, d'une saison plus compliquée que les précédentes. J'ai quand même été à deux doigts de devoir laisser ma place l'été dernier. J'ai senti que ça pouvait basculer… »

 

Sur la vraie fausse arrivée d'André Onana
« Je me serais battu jusqu'au bout, mais cela aurait été plus compliqué, même si les gens qui me connaissent savent que je vais au combat quoiqu'il arrive, et que ma place, pour venir la chercher, il en faudra… Mais cela m'a fait prendre conscience que les erreurs sont vite pointées du doigt. Sur une demi-saison, allez deux ou trois mois où cela a été difficile, on remet en question quinze ans de carrière… Cela m'a permis de me reconcentrer sur moi, avec Rémy (Vercoutre, son entraîneur spécifique) et les autres gardiens. »

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