Dans les intentions, Bosz a été entendu
Intensité, courses vers l’avant, projections… Dès l’entame, on a senti des Lyonnais investis et soucieux de répondre aux exigences de Peter Bosz dans l’état d’esprit. C’est logiquement qu’ils ont défloré le tableau d’affichage sur un penalty de Moussa Dembélé (5e), qui s’est offert un doublé en étant opportuniste (24e). Dans l’aspect offensif, certains Gones (Dembélé, Paqueta, Guimaraes) ont incontestablement marqué des points. Dommage d'avoir raté les occasions de tuer le match en seconde période.
Le chef d’œuvre collectif de l’OL
Bosz, très joueur, a dû crier de l’intérieur sur le troisième but de l’OL, véritable chef d’œuvre collectif alimenté d’un double une-deux entre Bruno Guimaraes et Lucas Paqueta et conclu par un plat du pied gauche du second juste avant le repos. A-t-on assisté aux prémices du beau jeu instauré par le technicien néerlandais ? L’avenir le dira sur la durée mais il faudra surtout trouver un équilibre avec la défense pour enfin lancer la saison.
Une maîtrise défensive qui casse tout
La physionomie du match aurait-elle été la même si Mohamed Bayo n’avait pas trop ouvert son pied seul face à Anthony Lopes dans la foulée du deuxième but de Dembélé ? Avant même la fin rocambolesque, on a déjà senti à ce moment-là que l’OL – où Sinaly Diomandé avait déjà inscrit un CSC sur le 1-1 – était fragile dans sa structure défensive, gênée par la variété des attaques auvergnates. Ces carences ont d'ailleurs été mises en lumière par Elba Rashani, qui a profité du coup de mou de Damien Da Silva dans le money time (80e)… avant de doubler la mise dans le temps additionnel (90e).
Avec Bosz, Lyon aime moins les promus
Avant la réception de Clermont, l’OL était invaincu lors de ses 13 dernières réceptions d’un promu en Ligue 1 avec un bilan de 12 victoires et 1 nul, inscrivant en moyenne 3,2 buts par match lors de cette série. Sans défaite aujourd'hui, cette série se poursuit mais ce nul très rageant vient quelque peu noircir ce tableau idyllique.