« On verra si elle va au bout, je ne veux pas la commenter. Chaque chose en son temps ». S'il refuse de commenter l'offre de Jim Ratcliffe et d'Ineos pour Chelsea – offre qui pourrait avoir une incidence directe sur l'OGC Nice – Julien Fournier (directeur de football du Gym) s'est montré un peu plus disserte sur le projet que souhaite mener le milliardaire anglais sur la promenade des Anglais.
« On s’est époumoné à dire qu’on n’était pas le deuxième Paris Saint-Germain »
« On s’est époumoné à dire qu’on n’était pas le deuxième Paris Saint-Germain. Ineos est venu pour soutenir un projet qui existait déjà, avec la possibilité non négligeable, à la fois d’investir davantage que ce que l’on faisait avant, mais aussi de conserver nos meilleurs joueurs pour bâtir une équipe et rentrer dans la compétition (…) Ineos, ce n’est pas qu’un porte-monnaie, c’est aussi une entreprise en développement dans le sport mondial et qui nous fait bénéficier de son expérience. Je pense à l’équipe cycliste, l’équivalent du Real Madrid dans le football. On a beaucoup d’enseignement à tirer de la Formule 1, mais aussi des All Blacks, de la voile. On a de plus en plus de connexions entre les différentes disciplines, et sans doute pas assez. On est encore à l’étape embryonnaire, mais c’est extrêmement enrichissant, sur le plan médical, diététique ou de l’approche mentale de la compétition, des secteurs communs à tous les sports », a expliqué le dirigeant niçois.
« J’exècre d’acheter quelque chose à 3 € si cela n’en vaut qu’un »
Pour autant, hors de question pour Nice d'être un pigeon sur le Mercato : « L’attente autour du club peut parfois être en décalage avec notre présent. Quand on va acheter un joueur, tout le monde pense qu’on a beaucoup d’argent. Au fil des négociations et année après année, les gens se rendent que ce n’est pas la réalité. J’exècre d’acheter quelque chose à 3 € si cela n’en vaut qu’un. Le but, c’est d’acheter au prix du marché. Si on compare les montants d’investissement de nos concurrents, beaucoup d’entre eux sont au dessus nous. Avant de réaliser des achats, on effectue des investissements. Je pense à Amine Gouiri, Képhren Thuram, Jean-Clair Todibo, Melvin Bard ou Billal Brahimi. L’énorme différence, c’est qu’on a désormais la possibilité de les garder ».