Lille : un lien entre l’affaire Carlton et le choix du constructeur du Grand Stade ?

Un ouvrage consacré aux affaires liées à la fédération socialiste du Nord-Pas-de-Calais a relancé le débat fin septembre en évoquant un putatif témoignage de David Roquet, ex-cadre d’une filiale d’Eiffage mis en examen pour proxénétisme aggravé dans l’affaire du Carlton.Mis en examen pour proxénétisme aggravé dans l’affaire du Carlton de Lille, David Roquet, un ex-cadre d’une filiale d’Eiffage aurait – au conditionnel – prononcé une phrase lourde de sens.C’est en tout cas ce que rapporte un livre sorti fin septembre, « La Fédé », de David Servenay et Benoà®t Collombat.Cette phrase serait celle là : « Dans l’histoire du Grand Stade, chacun sait que les équipes Eiffage sont descendues à Lille une semaine avant le vote et qu’elles ont approché une quarantaine d’élus. »

L’attribution du marché du Grand Stade de Villeneuve d’Ascq à Eiffage plutôt qu’à Norpac-Bouygues et à Vinci pour un surcoût de près de 110 millions d’euros avait fait l’objet d’un revirement de dernière minute, alors que le projet de Norpac-Bouygues arrivait en tàªte des évaluations, comme l’avait par exemple indiqué Pierre Mauroy, alors président de LMCU.

Une action en justice est d’ailleurs toujours mené par Eric Darques, qui attend la décision du juge Atzori d’aller plus loin ou non dans le dossier suite à sa plainte « atteinte à l’égalité des candidats, avec faux et usage de faux ».

Un lien entre l’affaire Carlton et le choix du constructeur du Grand Stade ? Un dossier à lire dans But ! Lille d’octobre (2,90 euros), à sortir cette semaine en kiosque et par abonnement.