Dans le Nord, l'international espoir a disputé les huit premiers matchs de L1 en intégralité. Il revit. Entretien.
But! Footballclub : Loris, comment jugez-vous le début de saison de VA ?
Loris Néry : Plutôt bon. On est performant dans le jeu, nous prenons des points, c'est satisfaisant. Après, on espère toujours mieux. Surtout sur certains matchs, comme à Lyon (défaite 3-2) où à Brest (défaite 2-1) où il y avait vraiment moyen de ramener des points. Des rencontres qui nous laissent des regrets. Après, dans l'ensemble, c'est positif.
L'objectif, c'est de se sauver le plus rapidement possible ?
Oui, clairement. Actuellement, on est bien installé dans la première moitié de tableau mais il ne faut surtout pas s'enflammer. Rien n'est fait. Une mauvaise série et on peut très vite se retrouver en danger. Je n'étais pas là la saison dernière mais beaucoup ici ne veulent pas revivre les màªmes sueurs froides.
Vous avez changé de statut par rapport à Saint-Etienne. Cela vous donne-t-il plus de responsabilités ?
Oui, forcément, mon rôle a changé. J'ai beaucoup plus de temps de jeu, je suis davantage impliqué. J'ai la confiance des dirigeants. Après, ils ont fait un investissement sur moi (Néry a été transféré de l'ASSE à Valenciennes pour 800 000 euros cet été, ndlr), je dois leur rendre l’appareil sur le terrain.
Justement, VA a peu recruté cet été. Le club nordiste attend beaucoup de vous”¦
La pression, à§a m'aide. Quand vous voulez àªtre footballeur professionnel, c'est pour vivre ces moments-là , ces instants de tension. Sinon, faut faire autre chose et ne pas vouloir jouer au haut niveau tous les week-ends. J'essaye de ne pas calculer et de donner le meilleur de moi-màªme.
Un départ de l'ASSE était-il devenu inéluctable ?
Malheureusement oui. Je ne rentrais pas dans les plans du coach. J'ai joué six mois en CFA, à§a ne pouvait pas durer. C'est mon club formateur, c'est un club que j'apprécie beaucoup mais j'avais des objectifs, je devais faire mon trou, je voulais retrouver la sélection espoir. à‡a passait forcément par un départ. A partir du moment où l'ASSE ne me faisait pas confiance, il fallait que je trouve du temps de jeu ailleurs.
Propos recueillis par Anthony FAURE
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