ASNL : bilan, top, flop, Mercato”¦ La vie sans les Chinois

En difficulté offensivement et dans l'incapacité financière de recruter un attaquant, l'équipe de Pablo Correa va sans doute devoir cravacher jusqu'au terme de la semaine.

Le bilan : 13^e de Ligue 1, 21 points

Il y a quelques semaines, le président Jean-Jacques Rousselot annonà§ait l'arrivée d'investisseurs chinois dans le capital de l'ASNL avec la volonté de bâtir pour un budget de 120 M€ une équipe de Ligue des Champions. Depuis, le mécène lorrain a disparu des radars et l'équipe a oublié le strass et les paillettes pour se concentrer sur le strict nécessaire : le maintien. Avec une attaque en souffrance et malgré certains cartons concédés, les Lorrains sont pour l'instant dans leurs temps de passage.

Le Top : Benoà®t Pedretti

A 36 ans, l'ex-milieu international court toujours. S'il pourrait àªtre le père de certains de ses coéquipiers, Pedretti continue de faire le job, précieux au milieu du terrain. En 15 titularisations en Ligue 1, il a màªme marqué une fois et ses coups de pied arràªtés toujours précis ont trouvé un partenaire à deux reprises. Avec Alou Diarra, il forme la vieille garde d'un milieu de terrain taillé pour le maintien.

Le Flop : les attaquants

Du vétéran Youssouf Hadji à Anthony Koura en passant par Maurice Dale, Issiar Dia et Christophe Mandanne, le club au chardon a du monde devant mais aucun buteur prolifique. En effet, trois des quatre meilleurs buteurs de l'équipe sont milieux de terrain et aucun des attaquants de l'effectif n'a franchi le cap des 2 buts à l'intersaison. C'est trop peu ”¦

Le Mercato à venir :

Si Jacques Rousselot reste bel et bien aux commandes, il ne faut pas s'attendre à un Mercato très actif. L'ASNL n'a pas les moyens. Maintenant si les hypothétiques investisseurs chinois réapparaissent subitement”¦ Priorité : un attaquant en pràªt.

Les premières pistes :

Jean-Kévin Augustin (PSG, 18 ans), Antonino La Gumina (Trapani, 20 ans).

L'avis de Denis Balbir : « L'ASNL, c'est Pablo Correa »

« Nancy, c'est quand màªme extraordinaire ce qui s'y passe avec Pablo Correa. Le coach part deux ans, il revient dix ans, il a joué là -bas, s'est brouillé gentiment avec le président Rousselot”¦ Pour moi, l'ASNL c'est Correa. On ne peut pas parler d'effectif, de joueurs ou de philosophie. C'est juste que Pablo Correa sait transmettre un truc en plus à ses joueurs ”¦ Et ce n'est pas que de la gniacque. Il arrive à faire d'une équipe qu'on disait condamné et moribonde en début de championnat un candidat au ventre mou. Je pense que la présence de joueurs chevronnés comme Youssouf Hadji, Alou Diarra ou Benoà®t Pedretti – qu'on présentait comme « en bout de course » – n'est pas étrangère à cela. C'est un club qui m'étonne.»

Alexandre CORBOZ