RC Lens AC Ajaccio (1-1) : pourquoi Bostock est passé à côté de son match

Olivier Pantaloni a assez bourlingué pour savoir reconnaà®tre quand un adversaire mérite de s'imposer. Hier soir, ce n'est pas tant que le RC Lens a outrageusement dominé l'AC Ajaccio mais plutôt qu'il méritait de s'imposer aux points. L’équipe corse a toutefois su ne pas courber l'échine pour repartir avec un point mérité d'Artois (1-1). En fait, l'AC Ajaccio n'a rien inventé puisqu'elle a appliqué la recette qui l’avait sauvée la saison passée quand elle avait décidé de jouer contre nature. Surtout, elle avait aussi analysé le jeu des Sang et Or à la perfection. La ligne de conduite était claire : boucher les espaces au milieu lensois, et donc à John Bostock, moins rayonnant que d'habitude.

« On savait que Lens jouait beaucoup entre les lignes »

« On craignait cette équipe qui est pour moi la meilleure du groupe, admet dans L'à‰quipe Pantaloni. C’est pour cette raison qu’on a été aussi rigoureux et respectueux du schéma. On savait que Lens jouait beaucoup entre les lignes et on avait mis en place un bloc médian. On a aussi anticipé leur jeu en profondeur quand le porteur était libre. On égalise peut-àªtre contre le cours du jeu mais ce point va nous donner des forces supplémentaires. C’est un match référence à l’extérieur. »

Julien Perez

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