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AC Ajaccio

Ajaccio : André, une belle histoire corse

Il n’a que 22 ans mais déjà beaucoup de maturité.

A l'ACA, son club formateur, Benjamin s'épanouit. Comme la plupart de ses coéquipiers, il sait que le club corse va encore devoir s'arracher pour rester en L1. De la combativité, oui, mais pas seulement”¦

Ceux qui découvrent Benjamin André n'ont sans doute pas suivi de près le parcours de l'AC Ajaccio depuis quelques temps. Car le jeune milieu de terrain fait désormais partie des cadres de l'équipe, un statut que nul ne lui conteste. A vrai dire, ce pur produit du centre de formation local a l'étoffe d'un titulaire depuis la saison 2008-2009. Le club était alors en Ligue 2. Ce n'était qu'un début. «En fait, cela fait huit ans que je joue ici, corrige le Nià§ois d'origine. A force, je connais tout le monde !»

Et surtout, il enchaà®ne les matches avec une régularité et une assurance impressionnantes. Pas étonnant qu'il compte également sept sélections en équipe de France espoirs. «A Ajaccio, on m'a rapidement donné ma chance et j'essaie d'àªtre à la hauteur de cette confiance, explique le joueur. D'ailleurs, il y a beaucoup de bons éléments dans les générations qui arrivent. C'est important de mettre l'accent sur la jeunesse.» La relève est en marche !

Mettre l'accent sur le jeu

Benjamin André, lui, est totalement impliqué avec l'équipe première dans cette campagne 2012-2013 qui s'annonce tout aussi délicate que la précédente. Mais ce n'est pas une raison de courber l'échine, bien au contraire. «En commenà§ant le championnat avec deux points de pénalité, et sachant qu'on s'est maintenu de justesse au mois de mai, on ne s'attend pas à une partie de plaisir. Mais on s'est vite mis dans le bon sens, c'était nécessaire.» Après une première victoire à Nice, les hommes du président Orsoni ont tenu tàªte au PSG, qui fait pourtant figure d'épouvantail en Ligue 1. «Sur ce match, on savait qu'on avait les moyens de les faire douter, développe-t-il. On leur a mis la pression et ils se sont énervés. Mais on a aussi joué au ballon.»

Sans renier cette identité généreuse et parfois agressive, Benjamin André veut prouver qu'Ajaccio a d'autres arguments, plus techniques, à faire valoir. «On ne se contente pas de défendre à dix derrière et de jouer en contre. Dès que c'est possible, on se projette vers l'avant, on crée du jeu. C'est le discours que nous tient le coach.» En effet, Alex Dupont, arrivé cet été, nous confiait récemment son désir de rendre son équipe plus ambitieuse balle au pied. Et y parvenir, il peut compter sur ce gamin du cru, ce Corse d'adoption qui témoigne à lui seul de l'émergence du football sur l'Ile de Beauté.

A.B.

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