Stade de Reims : Comment le staff rémois prépare la venue de Saint-Etienne

Un match préparé avec minutie par le staff de l’entraà®neur rémois, Olivier Guégan. Explications.

C’est un entretien fort intéressant que propose le site officiel du Stade de Reims à ses internautes. En donnant la parole à Jérôme Monier, l’un des adjoints d’Olivier Guégan, qui raconte dans le détail comment il prépare la venue du prochain adversaire des joueurs rémois, l’AS Saint-Etienne. On peut se rendre compte que rien n’est laissé au hasard et que chaque joueur de football, désormais, sait beaucoup de choses sur l’adversaire du week-end. Explications : ‘Pour chaque adversaire, je visualise les trois derniers matchs. J'ai donc vu les deux derniers de Saint-Etienne à l'extérieur et le derby contre l'OL. Au début de la semaine, on a échangé avec Florent et Olivier sur l'adversaire, son organisation tactique, son système de jeu”¦ On oriente ensuite notre semaine en fonction de à§a. A travers cette analyse vidéo et des rapports statistiques qui sont maintenant très poussés, je vais ensuite faire une présentation de Saint-Etienne ce jeudi aux joueurs : leurs points forts, points faibles, quel type de buts marquent-ils, comment encaissent-ils leurs buts, quelques statistiques”¦ C'est une présentation de 15 minutes, assez concentrée mais avec beaucoup d'informations.‘

Et visiblement, Monier a plutôt été séduit par ce qu’il a vu. Car, selon lui, les Verts, c’est du costaud, malgré les (nombreux) revers successifs des joueurs de Galtier hors de leur stade Geoffroy-Guichard. ‘C'est une équipe très solide défensivement, très bien organisée, assez agressive et qui passe beaucoup par les côtés grâce à ses joueurs de percussion. C'est une grosse écurie du championnat avec des joueurs expérimentés, habitués à jouer l'Europe”¦ Elle est aussi très réaliste et il ne lui faut pas beaucoup de situations pour gagner les matchs.‘ Ce qu’avait fait l’AS Saint-Etienne la saison dernière an allant s’imposer à Delaune (2-1) avec, notamment, un Stéphane Ruffier impérial, surnommé ce soir-là de ‘poulpe qui étendait ses tentacules‘, par l’entraà®neur de l’époque, Jean-Luc Vasseur.