ASSE – L’oeil de Laurent Hess : Téji Savanier (Nîmes), un profil idéal pour renforcer les Verts

« J’étais sur le plateau de Club ASSE ce mardi sur TL7 et Jérémie Janot, invité de l’émission, me disait le plus grand bien de Téji Savanier, qu’il avait affronté l’an dernier avec Auxerre, en L2. La discussion était de mon initiative après la prestation du milieu de terrain des Crocos, la veille dans le Chaudron, parce que je l’avais vraiment trouvé très bon.

Au milieu, il prend de la place !

Le joueur de 27 ans réalise une belle saison. Il en est déjà à 4 buts et 8 passes décisives. Cela lui vaut d’àªtre ciblé par de nombreux clubs, en France comme à l’étranger. Lundi, à Geoffroy-Guichard, il a suffi de deux minutes pour vérifier son talent, le temps qu’il lance Denis Bouanga d’un extérieur bien dosé, l’action débouchant sur l’ouverture du score d’Antonin Bobichon. La suite du match, dans le 4-4-2 très offensif des Gardois, n’a fait que confirmer la qualité du petit milieu de terrain. Du haut de ses 1,71m, Savanier a été très en vue tout au long de la partie. Il a organisé le jeu nà®mois, plaisant et rythmé, en tentant toujours de servir ses attaquants, et il a gratté des ballons, beaucoup de ballons : 22 au total, selon la LFP.

Formé à Montpellier, avec Cabella

Accrocheur, l’ancien arlésien a fini énervé, à l’instar de ses coéquipiers, agacés par l’arbitrage et le VAR. On l’a vu plusieurs fois en discuter sur le terrain avec Rémy Cabella, de deux ans son aà®né et formé à Montpellier, comme lui. Mais il a vraiment fait impression, malgré la défaite, j’en veux pour preuve les nombreux témoignages de supporters stéphanois que j’ai pu recevoir pendant et après la rencontre. Beaucoup d’observateurs me rejoignent en pensant que le Nà®mois a le profil idoine pour renforcer l’entre jeu stéphanois la saison prochaine. Plus créatif que Youssef Aà¯t-Bennasser, venu compenser le départ d’Ole Selnaes au Mercato, en Chine, Savanier pourrait àªtre Le parfait complément à Yann M’Vila, à mon sens. J’avais simplement envie de le dire!»

Laurent HESS