ASSE – EXCLU : Caïazzo dit toute la vérité sur les finances du club

But! Saint-à‰tienne a confronté ces chiffres avec Bernard Caà¯azzo, co-président de l'ASSE.

Des recettes de 53,5 M€ (hors transferts)

Barragiste malheureuse de la Ligue Europa et 4e de Ligue 1, l'A.S.Saint-Etienne a perà§u 33,1 M€ de droits TV en 2013-14. Comme pour la plupart des clubs franà§ais ne disposant pas de mécènes, il s'agit de la principale source de revenus des Verts. Arrivent ensuite les contrats de sponsoring et de publicités qui sont gérés par Sportfive et sur lesquels l'A.S.S.E. perà§oit 7,6 M€. Une somme qui peut paraà®tre basse par rapport aux chiffres de certains clubs de Ligue 1 mais que le club a choisi de présenter en net en retirant le commissionnement de la régie publicitaire. Au niveau de la billetterie, “Saint锝 affiche des revenus modestes : 6,8 M€. Une politique cependant clairement assumée, comme nous l'explique Bernard Caà¯azzo : « Notre recette de billetterie sur l'année, c'est ce que fait Arsenal sur un match en Premier League. C'est l'une de nos difficultés puisque les recettes liées au stade diminuent de plus en plus par rapport au poids du budget des clubs. A Saint-Etienne, on a fait le choix de garder des tarifications basses pour maintenir une politique populaire et une ambiance dans le stade ». Enfin, le merchandising a rapporté 6 M€ l'an dernier.

Un budget 2014-15 en léger déficit

Sur l'exercice en cours, malgré le parcours en Ligue Europa et l'augmentation du budget calculé pour atteindre les 70 M€ de recettes, l'A.S.Saint-Etienne devrait afficher des pertes mesurées. Roland Romeyer l'avait déjà dit, Bernard Caà¯azzo nous l'a confirmé : « Nous sommes dans une situation où on est contraint d'anticiper, de se sécuriser”¦ Sur l'exercice actuel, on a anticipé pour se retrouver à l'équilibre ou avec un faible déficit qu'il est difficile d'estimer. Tout dépendra s'il y a des ventes au mois de juin, s'il y a des recettes complémentaires de Ligue Europa ou de la faà§on dont seront redistribuées les indemnités payées par Monaco à la LFP. Mais on n'a pas de soucis financiers. On en aurait si on venait à chuter dans nos résultats sportifs l'an prochain ou dans deux ans car l'augmentation des droits TV bénéficie beaucoup au Top 10 de Ligue 1 sur la période 2016-2020 ».

Alexandre CORBOZ

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