ASSE – Amiens (2-2) : les quatre raisons d’enrager après le nul concédé par les Verts

L’ASSE n’a pas réussi à obtenir les trois points à domicile face à Amiens (2-2). De quoi nourrir une très claire frustration.

Une production jamais vue dans l’ère Puel

De manière paradoxale, c’est au moment où l’ASSE aura montré son visage le plus séduisant de l’ère Puel en Ligue 1 que le résultat aura été le plus frustrant. Si les Verts n’ont pas tout fait à la perfection, une envie très claire de construire du jeu, d’emballer le match s’est dégagée, avec de bons mouvements. La belle force mentale affichée alors qu’Amiens avait réussi à renverser la vapeur de 1-0 à 1-2 méritait également d’àªtre mise en valeur.

Khazri est enfin sorti de sa boite

C’est sans aucun doute la plus grosse déception de l’ASSE depuis le début de saison. Wahbi Khazri, qui n’avait pas encore marqué depuis l’entame du championnat, a enfin débloqué son compteur d’une frappe déviée juste avant la pause. Plus globalement, l’attaquant stéphanois a montré un visage rarement affiché cette saison. Claude Puel avait estimé cette semaine que Khazri n’était pas un avant-centre. Dans un rôle de 9 et demi derrière Charles Abi, Khazri lui a donné raison avec une activité de tous les instants.

Un Boudebouz tellement proche de régaler

Dans le système hybride de Claude Puel en 3-4-2-1, Ryad Boudebouz a parfois montré quelques difficultés à se situer derrière le duo Abi – Khazri. Néanmoins, l’international algérien a montré par période que son grand talent n’était pas perdu. A plusieurs reprises, Boudebouz a loupé l’occasion d’enflammer Geoffroy-Guichard. Un dribble génial qui a débouché sur une frappe de peu hors cadre, ou un coup-franc expédié sur le poteau juste avant l’égalisation amiénoise. Boudebouz semble tout de màªme sur le bon chemin.

Ruffier a tout fait pour aider les siens

Si la défense centrale stéphanoise, et notamment Loà¯c Perrin, n’a pas donné tous les gages de solidité face aux contres amiénois, Stéphane Ruffier a lui réalisé de nombreuses parades déterminantes. Le portier stéphanois devrait donc garder un sentiment rageant de s’àªtre incliné à deux reprises dans une rencontre où il a retrouvé une forme remarquable. Cela reste forcément un point positif pour Claude Puel.

Maxime Tauzin