Non sans avoir flirté avec les anglais de Bolton.
Rentré en jeu face à Lyon le week-end dernier (défaite 3-2), Carlos Sanchez Moreno a délivré une passe décisive pour Grégory Pujol. « En réalité, je me déchire sur ma frappe mais heureusement, Greg était là », plaisante l'intéressé qui a endossé le maillot valenciennois pour la 160e fois. Sans doute la plus inattendue. Libre en juin, le Colombien a d'abord quitté le Nord de la France pour les Rangers de Talca. Un obscur club chilien appartenant un groupe d'investisseurs qui détiennent désormais les droits du joueur. Mais il n'était aucunement prévu que Sanchez joue au Chili. Un pràªt d'une saison en Europe devait intervenir dans la foulé. Le Chievo Vérone, Rennes et surtout Bolton étaient màªme très chauds pour l'accueillir. « Oui, j'avais des contacts ailleurs mais c'était une décision de ma famille de venir ici. Ma femme est heureuse à Valenciennes et c'est pour à§a que nous avons décidé de rester un an supplémentaire », glisse Carlos Sanchez, qui a été pràªté dans son ancien club à une semaine de la fin du marché international.
« J'ai pris un préparateur physique personnel pour m'entretenir »
Tout seul pendant tout l'été, le Colombien a vécu une préparation particulière. « Comme j'étais courtisé, j'ai vécu cette période assez tranquillement. Durant mes deux mois d'attente, je suis resté professionnel. J'ai pris un préparateur physique personnel pour travailler. Il fallait que je me prépare consciencieusement au cas où il y aurait quelque part où signer. Il fallait aussi que je pense à àªtre en forme pour ma sélection », ajoute-t-il. Son travail lui a d'ailleurs permis d'àªtre opérationnel après seulement sept jours d'entraà®nement avec VA pour àªtre lancé dans le grand bain à Gerland. « Je ne sais pas si je suis à 100%. Surement pas parce qu'il me manque un peu de rythme de match. Mais physiquement, je me sens bien », ajoute le milieu relayeur nordiste, qui ne se considère pas comme une recrue malgré sa signature tardive dans le club de ses premiers amours en Europe : « Je suis quelqu'un de la maison. J'ai toujours dit que VA avait sa carte à jouer et que je pouvais y revenir. En réalité, je n'ai jamais quitté Valenciennes. J'avais toujours mon appartement en arrivant. Mes proches se sentent bien ici et c'est le plus important pour moi ».
A.C
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