Ligue 1
Stade Rennais : le passe-droit accordé par la LFP fait grincer des dents
En reportant à une date ultérieure le match entre le Nîmes Olympique et le Stade Rennais, la LFP a mis les Crocodiles sur les dents.
En reportant à une date ultérieure le match entre le Nà®mes Olympique et le Stade Rennais, la LFP a mis les Crocodiles sur les dents.
Comme beaucoup de matches depuis la mise en lumière des Gilets jaunes, le match Nà®mes – Stade Rennais de samedi, comptant pour la 27e journée de Ligue 1, a été décalé à une date ultérieure « afin de permettre au Stade Rennais de préparer dans les meilleures conditions sa double confrontation face à Arsenal en huitièmes de finale de Ligue Europa (7 et 14 mars) », selon le communiqué diffusé hier par la LFP.
Après s'àªtre imposé à Séville face au Betis jeudi (3-1 ; 3-3 à l'aller), le club breton avait demandé à pouvoir jouer en championnat le dimanche, mais la préfecture du Gard n'a pas exaucé ce souhait par manque de disponibilité des forces de l'ordre, déjà mobilisées le samedi après-midi. Une partie d'entre elles pouvait en revanche àªtre présente le soir sur le match de Nà®mes, et la rencontre aurait donc pu se disputer samedi à 20 heures, comme prévu. Mais, le bureau de la LFP a tranché pour un report, favorisant ainsi l'un des trois derniers clubs franà§ais en lice en Coupe d'Europe.
De son côté, Nà®mes, qui a été obligé d'enchaà®ner quatre matches en onze jours en janvier, a fait part de son mécontentement : « Ce report a été décidé après la tenue du bureau composé par l'ensemble des présidents de clubs. Soutenu par la préfecture et la DDSP (police) du Gard pour que la rencontre se déroule le samedi 2 mars comme initialement prévu, le club n'a pas eu gain de cause et ne comprend pas cette décision, qui va bouleverser une fois de plus le calendrier et remet en cause le principe d'équité sportive. »
JP