Stade de Reims : les + et les – du match nul contre Guingamp (1-1)

Le buteur s’appelle Nicolas De Préville, auteur d’une reprise acrobatique de toute beauté (58e). Hélas, les hommes d’Hubert Fournier ont dû se contenter du partage des points, Anthony Weber ayant dévié un centre dans ses propres buts dès la 5e minute.

Que faut-il retenir de la prestation rémoise ?

Points positifs :

– Mené au score, Reims est revenu sur la pelouse en seconde mi-temps avec un état d’esprit plus conquérant, récompensé par une domination nette et un très beau but de Nicolas De Préville. Une belle réaction.

– Kossi Agassa a – comme souvent – sauvé les meubles. Mickaël Tacalfred, Odaà¯r Fortes et Aissa Mandi ont également signé de belles prestations.

– Bonne entrée d’Eliran Atar, qui a provoqué les défenseurs bretons et obtenu quelques coups francs. Au vu de sa prestation, l’international israélien mérite de démarrer une rencontre.

Points négatifs :

– Les dirigeants ont eu beau insister sur le secteur offensif cet été, rien n’y fait : Reims s’obstine à jouer long, peine à trouver ses attaquants et les rares occasions que Gaëtan Charbonnier ou Floyd Ayité se créent sont manquées. Une maladresse qui commence à agacer le public du Stade Delaune, qui a accompagné de quelques sifflets la sortie de l’ancien Montpelliérain.

– Attention aux erreurs stupides : un ballon de relance perdu au milieu de terrain par le duo Devaux-Ayité a offert une superbe occasion à l’attaquant guingampais Mustapha Yatabaré (70e).

– La défense a laissé énormément d’espace sur les côtés et a souvent été dominée dans le jeu aérien. Au nombre d’occasions franches, l’EAG, qui a touché les poteaux à deux reprises (83 et 84e minutes), n’aurait pas volé les 3 points

– Christophe Glombard est sorti blessé au bout de trois minutes. Espérons que cette blessure ne l’éloigne pas trop longtemps des terrains.

Bilan : après un bon début de championnat, le Stade de Reims marque le pas : 3 matches nuls lors des trois dernières journées, dont deux à domicile face à des promus (Nantes puis Guingamp). Ce parcours est celui d’une équipe de bas de tableau. Comme l’an dernier, c’est en attaque que se situe les principales limites de l’équipe, qui peine à installer son jeu dans le camp adverse.