Stade de Reims : les + et les – de la victoire à Lyon (1-0)

Retentissant exploit du Stade de Reims qui s'impose 1-0 sur la pelouse détrempée de l'OL grâce à un but d'Odair Fortes (0-1, 76^e). Les Champenois enchaà®nent une deuxième victoire consécutive.

Les « plus » :

– Le but du « TGV » Odair Fortes qui peut valoir très cher en fin de saison.

– Comme l'an dernier, Kossi Agassa a démontré qu'il faisait partie des meilleurs portiers de l'élite. Plusieurs arràªts déterminants à mettre à l'actif du Togolais”¦ Et la chance des grands gardiens sur le lob de Lacazette qui finit sur sa barre (61^e).

– L'audace d'Hubert Fournier d'aligner quatre joueurs offensifs dès le coup d'envoi (Albaek, Atar, Fortes, Courtet). Une stratégie payante lors du premier acte, beaucoup moins en seconde période màªme si, paradoxalement, c'est sur celle-ci que les Rémois ont fait la différence en contre.

– Incertain au coup d'envoi, Gregorz Krychowiak a non seulement joué 90 minutes avec un drôle de masque sur le visage mais il a aussi complètement tenu son rang en remportant la bataille des sentinelles avec Maxime Gonalons.

– Le tandem Tacalfred – Weber a parfaitement tenu en respect la meilleure attaque de Ligue 1 après deux journées (sept buts).

Les « moins » :

– Difficile de noter des moins sur une victoire à l'extérieur face à l'un des favoris du championnat. Néanmoins, si on était rabat-joie, on mettrait un peu en retrait la prestation des recrues Mads Albaek et Eliran Atar. Le Scandinave est resté très discret quant à l'Israélien, il ne s'est montré que sur une accélération à la 28^e minute.

– L'an dernier, Gaëtan Courtet était un tueur et marquait sur toutes ses situations ou presque. Là , à Gerland, il a buté sur Lopes (28^e) et provoqué un penalty, heureusement raté par Grenier. Pas son meilleur match en Champagne.

Conclusion : Compact défensivement et opportuniste, le Stade de Reims est allé chercher une victoire pas totalement imméritée màªme si les Champenois n'ont marqué à la période où ils étaient paradoxalement les plus en difficulté.

Alexandre CORBOZ