En Avant Guingamp
PSG – Trophée des Champions : 3 leçons à retenir de la victoire contre Guingamp (2-0)
Le PSG a remporté son premier titre de la saison en dominant l’En Avant Guingamp lors du Trophée des Champions disputé à Pékin (2-0).
Voici les trois enseignements à retenir du match.
Cavani entre et modifie le schéma de l'équipe
Si on peut regretter le manque de panache de l'EAG, trop timide, l'équilibre de jeu parisien a impressionné. Grâce à un quadrillage du terrain idéal et des permutations rigoureuses, les hommes de Laurent Blanc ont donné l'impression d'àªtre en avance sur tous les ballons. Les latéraux ont notamment apporté le danger par vagues tout en gardant une sécurité sur leurs arrières. Avec une telle maà®trise, l'entraà®neur du PSG a toutefois décidé de donner sa chance à Edinson Cavani, entré à l'heure de jeu et qui a raté une belle occasion (66e). Son entrée a provoqué un passage en 4-2-3-1, avec « El Matador » en pointe soutenu par Ibrahimovic en n°10. Pas très concluant par rapport au 4-3-3 initial.
Une complicité naissante entre Pastore et Bahebeck
Jean-Christophe Bahebeck pourrait bien àªtre le cinquième véritable attaquant de Paris cette saison. Très bon lors des matchs de préparation estivaux, le jeune champion du monde des U20 l'année dernière a encore fait étalage de ses bonnes dispositions du moment. Souvent encouragé par Ibrahimovic (!), Bahebeck a amené une solution dans l'axe et sur les côtés grâce à sa vitesse, ses percussions et sa faculté à répéter les efforts soudains. De màªme qu'Ibra, il a constamment été alimenté par Javier Pastore, encore prometteur dans l'axe, où il est précieux par sa qualité de passe et sa conservation du ballon. Un vrai bon match de l'Argentin, sorti à quelques encablures du terme.
Ibrahimovic profite de son absence au Mondial
La colère de Zlatan Ibrahimovic semble déjà de l'histoire ancienne. Visiblement remonté à cause des opérations promotionnelles du PSG depuis son arrivée en Asie, l'attaquant suédois a illuminé la rencontre grâce à de nombreux gestes de classe. Notamment en première période. Disponible, joueur et bien en jambes, il semblerait que le fait de ne pas avoir disputé la Coupe du Monde lui ait conféré une fraà®cheur appréciable. De bon augure pour la suite de la saison, où certains cracks du Mondial pourraient tirer la langue. On notera également qu'il a passé le plus clair de son temps à encourager ses partenaires, notamment Javier Pastore. L'effet brassard ?