Si Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un doublé à Marseille, a parfaitement répondu aux attentes, cela fait deux années de suite que Javier Pastore se manque complètement au Stade Vélodrome face à l’OM. à‡a fait beaucoup pour un match avec autant d’enjeu. Pourtant, il le sait, ce match représente beaucoup d’attente de la part des supporters de son équipe. Mais dimanche soir, l’Argentin a une nouvelle fois complètement déjoué au point d’àªtre sorti à la mi-temps par Carlo Ancelotti. Résultat, Kévin Gameiro s’est procuré une occasion nette d’entrée de jeu et le PSG a repris la possession du ballon.
Encore raté…
Déjà fortement critiqué la saison passée sur la màªme pelouse, il a réussi à rééditer une performance aussi catastrophique, perdant quasiment tous ses ballons et n’allant pas au contact. Entre passes imprécises et mauvais contrôles, il se permet le luxe de rater un but tout fait à six mètres des cages de Steve Mandanda. Et ce n’est pas faute d’àªtre prévenu, comme il l’avait confié à Téléfoot dans la semaine : ‘j’ai compris que dans ces matches-là , il faut mettre plus d’intensité. Il faut faire abstraction du contexte et jouer sans pression‘. Une nouvelle fois raté.
Le talent ne suffit pas
Où est donc passé le Pastore du début de saison dernière ? Très certainement que cet Argentin-là était en surrégime. Car entre une fin de saison dernière très moyenne et un début de saison actuel qui n’a rien de transcendant (1 buts et 2 passes en 6 matches), on peut se poser la question de son réel niveau. Incapable d’adapter son jeu en fonction de l’oppositions donnée, il est trop souvent prévisible et n’aime pas qu’on lui colle un pressing constant. S’il est aujourd’hui titulaire à la place de Gameiro ou Nàªne, il le doit très certainement au prix de son transfert. Acheté plus de 40M€, Carlo Ancelotti ne peut pas se permettre de le laisser végéter sur le banc de touche. Le talent brut n’est rien sans une once de motivation et d’impact physique. Et Pastore l’a une nouvelle fois appris à ses dépens face à l’OM. S’en relèvera-t-il encore une fois ?
Michael LESCOT.