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PSG – Opinion : Le déferlement anti-Leonardo, ça suffit !
Le directeur sportif du PSG a subi bon nombre d’attaques et de moqueries depuis dimanche soir.
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Depuis sa sortie musclée dimanche soir sur Canal + après Montpellier-PSG, Leonardo fait l’objet d’attaques répétées de nombreux acteurs du foot franà§ais. Alors oui, le directeur sportif du PSG est allé trop loin. Oui, sa paranoà¯a d’un complot anti-parisien des arbitres est ridicule. Oui, il a dérapé. Mais ‘un pétage de plomb’ comme celui-là , quel président ou quel directeur sportif, frustré par le résultats d’une rencontre, ne l’a-t-il pas fait avant lui ? Peu en Ligue 1 peuvent se targuer de n’avoir jamais prononcé, ou au moins sous-entendu la fameuse phrase : ‘Oh, nous, de toute faà§on, nous ne sommes pas arbitrés comme les autres’ .
Louis Nicollin, le président de Montpellier, a été le plus virulent. Le plus extraordinaire aussi, quand on connaà®t les saillies régulières de l’Héraultais. L’hôpital qui se fout de la charité, non ? ‘C'est incroyable. J'aime bien le PSG et Leonardo, mais là ils sont en train de partir en dérive. Je pense que Leonardo a pété un câble parce qu'il était persuadé qu'il allait gagner à Montpellier. C'est un mec bien, que j'aime beaucoup. Mais là je ne comprends pas. Il ne fait pas du bien à son club‘ , expliquait-il lundi sur RMC. Un comble.
Le riche qu’on veut voir tomber
A travers Leonardo, c’est le PSG qui est visé. Un club qui distribue des millions quand bon nombre d’autres clubs franà§ais se serrent la ceinture. Et se battent pour survivre. Beaucoup espèrent les voir tomber, et disjoncter. Un peu comme à l’époque où l’OL survolait la Ligue 1. Ils se servent du moindre prétexte, du moindre petit argument, pour taper sur le club parisien. C’est de bonne guerre, me direz-vous. Longtemps, encore aujourd’hui, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a été critiqué pour sa défense excessive de son OL.
Certains autres ont expliqué que Leonardo a préparé le prochain match… Et que désormais, avant de siffler un pénalty ou d’expulser un joueur parisien, les arbitres de Ligue 1 s’y reprendront à deux fois. La prise de parole du directeur sportif du PSG n’avait pourtant l’air en rien téléphonée, en rien préparée, en rien orchestrée. Elle ressemblait surtout à la réaction d’une personne frustrée incapable de se contrôler. Et qui se rend compte que chaque sortie, sur un terrain de France et de Navarre, sera une bataille âpre à livrer. Paris n’y était peut-àªtre pas préparé. Du moins ses dirigeants…
Anthony FAURE