Dimanche soir, sur le plateau du CFC, Leonardo est sorti du bois pour se plaindre du climat de « négativité » qu’il y avait autour du Paris Saint-Germain à l’approche du match du Borussia Dortmund en huitième de finale de Ligue des Champions. Une attaque à l’encontre de certains médias, jugés trop pessimistes et angoissés après les échecs successives du PSG en C1.
Si le directeur sportif brésilien était dans son rôle pour chasser la pression, Thomas Tuchel ne s’est, de son côté, pas posé en victime d’une cabale médiatique. Bien au contraire. L’Allemand ressent-il de la négativité autour du PSG ? Oui, un peu… Mais c’est d’abord de la faute des joueurs eux-màªmes et de leurs performances sur les trois dernières saisons.
« C’est aussi notre faute ! »
« On peut dire que c'est aussi notre faute, car l'histoire du PSG est un peu comme à§a, avec les matches contre le Barà§a, le Real et Manchester United l'année dernière. On a perdu ce match-là l'année dernière et à cause de à§a on ne peut peut-àªtre pas attendre que tout le monde soit super positif », a-t-il d’abord rétorqué.
Une fois chassé le sujet et le mea culpa effectué, Tuchel a contre-attaqué dans la ligné de son directeur sportif : « à‡a ne change rien pour moi, je suis avec l'équipe chaque jour et on est heureux d'àªtre en 8e de finale. On est reconnaissant de jouer la Ligue des Champions avec un effectif compétitif (”¦) On doit accepter le contexte. J'ai dit après MU, les gars on va réessayer encore. C'est comme à§a. Vous pouvez attendre. C'est comme avec les joueurs de tennis qui recommencent. Federer, il n'a pas toujours gagné Wimbledon. Mais maintenant, on a l'impression qu'il a toujours gagné, mais avant il a essayé, essayé, essayé. Nous sommes là , nous sommes confiants, on s'est amélioré, on a un bon groupe ».