PSG – Mercato : Al-Khelaïfi est en train de rater l’occasion du siècle !

D’un côté, un directeur sportif renommé et compatible avec Unai Emery. De l’autre, un club en quàªte d’un véritable responsable du recrutement depuis le départ de Leonardo il y a déjà quatre ans. Tout semble donc réuni pour que le PSG s’attache les services de Monchi, libre depuis son départ du FC Séville.

‘Monchi, il a fait ses preuves. C'est le top du top !’

Mais le président parisien Nasser Al-Khelaà¯fi n’est visiblement pas décidé à passer à l’assaut, au risque de laisser l’AS Rome lui couper l’herbe sous le pied. Une situation qui rend dingue le consultant Didier Roustan. Ses propos sont relayés par le site Canal-Supporters.

« Le PSG est bancal depuis le départ de Leonardo. S'il y a bien une urgence, c'est un directeur sportif. Je n'ai rien contre Kluivert mais il est directeur sportif comme je suis marchand de tongs. à‡a ne s'improvise pas ! Monchi, il a fait ses preuves, il a une réputation, je ne te dis pas ! C'est le top du top, à§a ne court pas les rues. Rome le courtise depuis un bout de temps. Et lui, parce qu'il est francophile et qu'il est lié à Emery, il veut venir. à‡a ne peut pas mieux tomber. Le gars fait des appels du pied. Que demander de plus ?

Il a tout : le réseau, l'expérience, il est en phase avec l'entraà®neur, c'est un gars avec de la poigne, psychologue. Et je lis ici et là que Nasser le snoberait. Nasser n'a toujours pas reà§u Monchi. Qu'il l'écoute au moins. Les transferts, c'est maintenant que à§a se passe, pas dans deux mois ! On sait que Kluivert s'occupe du dossier Alexis Sanchez. Mais on sait que Kluivert va àªtre recasé quelque part. Un Monchi, à§a tombe du ciel ! Pourquoi à§a ne se fait pas ? Tu auras l'air fin s’il part à Rome. Et va savoir si Emery ne sera pas dans ses valises. Tout à§a ne me parait pas très sérieux. »

Difficile néanmoins pour le président du PSG de s’attaquer au dossier Monchi tant que le sort de Patrick Kluivert, nommé directeur du football l’été dernier, n’est pas décidé par Doha. D’où, peut-àªtre, les tâtonnements actuels.

Sylvain Opair