PSG : Ibrahimovic au Real Madrid, pourquoi Paris doit dire oui

L’attaquant suédois, dont l’estime pour Carlo Ancelotti n’est plus à démontrer, serait màªme pràªt à concéder quelques sacrifices salariaux.

En considérant que cette rumeur soit fondée, voici pourquoi les supporters du PSG n’ont pas tant de raisons que cela de paniquer.

1. Ibrahimovic ne représente plus l’avenir

Ibra fàªtera en octobre ses 32 ans. Il n’a pour l’instant montré aucun signe de déclin, mais les investisseurs parisiens, qui prévoient d’installer durablement le club parmi l’élite européenne, ont jusqu’alors recruté des joueurs jeunes, capables d’accompagner le ‘projet’ plusieurs années : Sirigu, Pastore, Verratti, Lucas, Matuidi… Se posera forcément, à un moment ou un autre, la question du remplacement d’Ibrahimovic. Autant y répondre dès à présent plutôt que dans un ou deux ans, lorsque l’équipe sera à maturité et que le départ du géant risquera d’en casser la dynamique.

2. Une économie permettant d’attirer deux joueurs

Bien qu’un transfert éventuel de l’ancien Milanais ne devrait pas rapporter plus de 20 millions d’euros au club de la capitale, celui-ci ferait, en se séparant du joueur, l’économie de son énorme salaire (estimé à 14 millions d’euros annuels). De quoi faire un peu de place pour deux joueurs au lieu d’un seul, aux profils plus complémentaires. Wayne Rooney (qui réclame 12 M€ par an) et Edinson Cavani (8,5 M€), par exemple. Les solutions de rechange existent.

3. Prendre le Real Madrid à son propre piège

Le Real veut Ibra ? Autant le lui laisser. Le départ du Suédois pour la capitale espagnole aurait tout d’un cadeau empoisonné. Comment la Maison Blanche pourrait-elle à la fois verser le salaire de sa nouvelle recrue et céder aux exigences financières de Cristiano Ronaldo, tout en recrutant un joueur de la trempe de Gareth Bale ? Cela semble impossible. Paris n’aurait plus dès lors qu’à tirer les marrons du feu en récupérant le surplus (le Portugais, le Gallois, ou un prix de groupe pour Di Maria, Coentrao, Varane…).

Conclusion : voici donc comment voir le bon côté des choses. Néanmoins, Zlatan étant devenu le visage du club parisien depuis un an, et lui-màªme n’étant pas du genre à faire une croix sur une partie de son salaire (moins par vénalité que parce que son ego accepterait mal de gagner moitié moins que Ronaldo), cette information paraà®t encore difficile à avaler…

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