PSG : C1, Neymar, Alves… les confessions décapantes de Meunier

Extraits.

Le PSG vise au moins le dernier carré de la C1

Le club a recruté d’immenses joueurs. Cette équipe révolutionne le Championnat de France depuis 2011-2012. Là , on ne peut pas dire que tout a changé, mais c’est un cran au-dessus. Il n’y aura pas d’excuses. On doit viser au minimum les demi-finales de la Ligue des champions. Aujourd’hui, Paris peut prétendre au top 4 mondial. Il a envoyé un signal à la concurrence du style Barà§a et Bayern. Ils ont été les premiers à réagir à l’arrivée de Neymar, assez négativement selon moi. Leurs critiques ne sont pas fondées. Barcelone a mal pris son départ, mais Paris a payé la clause de cession (222 M€). Point. Ils n’avaient qu’à la mettre à un milliard et l’affaire aurait été entendue.

Daniel Alves sera bien le n°1

Je n’ai aucune envie de départ. Cela ne fait qu’un an que je suis à Paris. Quand j’y suis arrivé, c’était déjà la màªme chose au niveau de la concurrence. Je ne pensais faire que 5 matches dans la saison et j’en ai fait 35. Je sais que j’aurai du temps de jeu cette saison comme lors du week-end dernier. Si nous allons au bout de tout, il y aura 70 rencontres à disputer. Si je fais de bonnes prestations lors des supposés ‘petits matches’, j’aurai ma chance en Ligue des champions et pour des quarts ou des demi-finales de Coupes. En recrutant Dani (Alves), je pense que le club a sauté sur l’occasion quand il a appris qu’il ne voulait plus rester à la Juve. On peut évoluer moi en numéro 2 et lui en 7 comme lors du trophée des champions. Le coach nous en a déjà parlé.

Neymar, une chance à vivre au quotidien

Techniquement, Neymar est un cran au-dessus. On l’a vu contre Toulouse (6-2, le 20 août). C’était sensationnel. Un joueur comme lui vaut largement les 222 M€. Je me suis un peu renseigné pour savoir comment Paris avait vécu les arrivées de Zlatan Ibrahimovic (en 2012) et de David Beckham (en 2013). Alors j’ai vécu celle de Neymar de loin, mais j’ai apprécié le spectacle et le show. Son nom sous la tour Eiffel, c’était extraordinaire. Quand on a la chance de vivre à§a au quotidien, ce n’est pas donné à tout le monde. Beaucoup ràªveraient d’àªtre à ma place. Il est très aimable, avenant, jeune. Avec un délire sud-américain. C’est la joie de vivre, la musique. Il aime rigoler et s’est très vite intégré grâce à notre petite colonie sud-américaine.

JP