Mais la machine n’est-elle pas durablement grippée ? Deux journalistes de la rédaction confrontent leur point de vue.

OUI

Un faux-pas à domicile, c'est suffisant pour retenir la leà§on. La défaite subie au Parc face à Saint-Etienne (1-2), il y a deux semaines, a sans doute permis aux Parisiens d'évacuer cette peur de gagner qui peut parfois inhiber les meilleures équipes. Débarrassés de ce complexe, ils peuvent maintenant reprendre leur marche en avant et surtout se faire respecter sur leur terrain.

Le redressement amorcé à Montpellier (1-1), dimanche dernier, est de nature à redonner confiance aux joueurs parisiens. Non pas sur leurs qualités individuelles, indiscutables, mais plutôt sur leur capacité à former un collectif ultra-compétitif. Jusqu'à présent, cette force de frappe est surtout visible en Ligue des Champions, il faut maintenant qu'elle marque les esprits en Ligue 1.

Le Stade Rennais n'est peut-àªtre pas (ou plus) l'adversaire idéal pour s'imposer tranquillement, sans trop forcer. Mais le challenge est à la hauteur des ambitions parisiennes, assurément. Et pour Leonardo, Ancelotti, et les joueurs de la Capitale, c'est l'occasion où jamais de montrer au provocateur Frédéric Antonetti qu'ils n'ont besoin d'aucune aide extérieure pour gagner un match. En tout cas, il faudrait éviter une nouvelle contre-performance à domicile, alors que le PSG reà§oit (encore) Troyes lors de la prochaine journée. Le syndrome du Parc, c'est de l'histoire ancienne”¦

Anthony BERTHOU

NON

Le PSG est actuellement dans une spirale négative et l’absence, une nouvelle fois, de Zlatan Ibrahimovic devrait peser lourd. Ni Guillaume Hoarau, ni Kévin Gameiro n’apportent pour le moment satisfaction pour remplacer le Suédois, auteur d’un quadruplé avec la Suède face à l’Angleterre, mercredi. Et comme les hommes de Carlo Ancelotti sont loin d’àªtre la meilleure attaque avec seulement 18 buts inscrits….

Avec quinze buts encaissés cette saison, Rennes est à l’affût des premières places. Frédéric Antonetti a allumé la mèche en conférence de presse. Le coach breton sait que pour la bonne progression de son équipe, faire un résultat à Paris serait un message fort, comme l’a fait Saint-Etienne il y a deux semaines. Et les Rennais sont capables de grandes performances comme face à Toulouse (2-2) ou Lille (2-0).

La partie s’annonce donc très délicate pour le PSG, qui devra se priver en plus de Jallet, Bodmer et Thiago Motta (blessés) ainsi que de Sakho et Van der Wiel, suspendus. Et ce n’est pas le retour dans le groupe de Diego Lugano qui va rassurer Salvatore Sirigu.

Michaël LESCOT

Et vous, qu’en pensez-vous ?