Arsenal – PSG (2-2) : Les notes des joueurs parisiens face aux Gunners

Rarement une équipe n'aura autant dominé les débats pour parvenir à la pause avec un score de parité. Ce fut pourtant le cas du PSG, impressionnant de maà®trise au cours du premier acte, avant que Krychowial ne commette une double erreur et offre le but de l'égalisation sur pénalty à Olivier Giroud. Au retour des vestiaires, les hommes d'Emery ont alterné le très bon et le moins bon, parvenant, et c'est l'essentiel, à ramener de l'Emirates un match nul (2-2) synonyme de première place du groupe. Il faudra battre Ludogorets au Parc des Princes pour confirmer ce bon résultat et terminer en tàªte de la poule.

Aréola : 5. Peu probable que le jeune gardien parisien ait imaginé un seul instant vivre 45 premières minutes aussi paisibles. Pas un arràªt à effectuer, juste une sortie maà®trisée devant Jenkinson (27^e). Est pris à contre-pied sur le penalty. Et ne peut rien sur le but contre son camp de Marco Verratti.

Silva : 6,5. C'est le Brésilien qui se procure la première occasion franche du PSG sur corner, après une tàªte de Cavani (15^e). Discret, mais toujours bien placé, Thiago Silva a fait le boulot. Impérial en seconde période et notamment dans son entente avec Marquinhos. La charnière centrale du PSG est un atoût de tout premier plan.

Meunier : 6. A son crédit, de nombreux centres au cordeau parfaitement exécutés (6^e, 16^e, 33^e). Ainsi que la volonté de toujours proposer une solution sur son côté droit. Seul regret, que le Belge ne parvienne pas à éliminer en un-contre-un son adversaire direct.

Maxwell : 5,5. Jamais pris au dépourvu sur son côté gauche. Sobre et efficace. Aurait peut-àªtre pu s'immiscer davantage dans le camp des Gunners au plus fort de la domination parisienne.

Marquinhos : 6,5. Impeccable, comme souvent. Et notamment devant Ozil à la 25^e minute lorsque le Brésilien empàªche le milieu de terrain allemand de s'ouvrir le chemin du but. Malheureux sur le CSC de Verratti car c'est lui qui frappe sur l'Italien. But gag qui ne remet pas en cause sa solide prestation.

Krychowiak : 4. Avant la 44^e minute, et sa double erreur, l'ancien joueur de Séville n'avait déjà pas impressionné son monde, se contentant de boucher les espaces. Il offre l'égalisation aux Gunners en perdant un ballon aux vingt mètres, puis en crochetant Alexis Sanchez dans la surface, en toute fin de première période. Remplacé par Hatem Ben Arfa, transparent une fois encore.

Lucas : 7. On a surtout vu le Brésilien défendre au cours des 45 premières minutes. Sur son côté droit, Lucas a multiplié les tacles et a récupéré de précieux ballons. Mais quand Lucas est derrière, il n'apporte pas ce que le PSG est en droit d'attendre de lui devant. C'est au retour des vestiaires qu'on a enfin vu son vrai visage. Avec de solides percées, un sublime coup-franc sur la barre transversale (51^e) et un but à la 77^e minute, de la tàªte. Grosse prestation.

Verratti : 6. Peut-àªtre moins flamboyant qu'à l'habitude. Un seul ballon perdu en 45 minutes et toujours une grande facilité dans le jeu court. A lui-aussi contribué, par son placement, à l'excellente première période du PSG. Parfois trop individualiste en seconde période, mais à retenir une accélération monstrueuse à la 63^e minute.

Motta : 6,5. Le grand technicien Raymond Domenech l'avait allumé ce matin dans l'Equipe, ne comprenant pas qu'il soit titulaire. Résultat, Motta a été énorme 45 minutes durant. Intraitable dans les duels, précieux dans la relance, c'est également lui qui lance Matuidi sur le premier but. Merci Domenech pour les critiques.

Matuidi : 6. Aussi incroyable que cela puisse paraà®tre, on aurait pu croire que Matuidi avait joué tout au long de sa carrière à ce poste de milieu offensif gauche. A l'aise, inspiré, c'est d'ailleurs lui qui offre le premier but à Edinson Cavani (18^e). Plus discret par la suite avec moins d'influence et une position plus reculée après l'entrée sur le terrain de Hatem Ben Arfa.

Cavani : 5,5. Pas d'occasion ratée, mais un but sur une offrande de Matuidi en première période. L'Uruguayen a comme à son habitude multiplié les appels et beaucoup tenté. En revanche, que de mauvais choix au retour des vestiaires (56e, 62e), un duel raté face à Ospina et une tàªte non cadrée dans les dix dernières minutes. Un goût d’inachevé pour l’Uruguayen ce soir.

L.T.