OM – Mercato : Comment faire compliqué quand on peut faire simple

Dans un article très intéressant publié sur son site, La Provence est hier revenu sur l’actualité des transferts de l’Olympique de Marseille. Et à y regarder de plus près, les dossiers risquent bel et bien d’àªtre compliqués à gérer pour Vincent Labrune, José Anigo et Elie Baup. En dépit de certaines pistes, forcément activées depuis plusieurs jours et dont la presse n’a pas encore fait écho, le club olympien manifeste en effet son désir sur des joueurs supposés ‘intransférables.’ Il est certes assez drôle de lire les affirmations du président de Lille, Michel Seydoux, lorsqu’il déclare au sujet de sa future recrue, Florian Thauvin : ‘Il est chez nous et il est hors de question qu’il quitte le Losc. Il y a des choses dont je suis certain dans la vie, et celle-là en fait partie…’ Rappelons que ce màªme Michel Seydoux, lors des derniers mois, disait la màªme chose au sujet de son attaquant Moussa Sow (parti en Turquie) et de Rudi Garcia (proche de la Roma)…

Des joueurs considérés comme intransférables

Mais la volonté d’aller chercher Thauvin est assez révélatrice du problème phocéen : les joueurs convoités auront toutes les peines du monde à quitter leur club actuel. Pour des raisons financières, sportives et d’image. Alessandrini ? Comment imaginer le Stade Rennais se séparer de ce qui est son meilleur joueur ? Comment concevoir de faire venir un nouvel entraà®neur (Philippe Montanier) en le prévenant qu’on risque de vendre son meilleur élement. Pour Alessandrini, en réalité, les choses se décanteront qu’à partir d’un seul instant : lorsque l’offre sera tellement intéressante que les Bretons ne pourront la refuser (plus de 10 millions). Et on en est loin…Le cas Dimitri Payet est (presque) semblable. Si le joueur, et c’est le cas, peut se montrer intéressé, comment imaginer le club nordiste vendre son élément le plus prometteur de la seconde partie de saison ? Payet n’a pas encore discuté avec l’OM, mais la discussion devra surtout avoir lieu entre présidents. Et à moins de 11 millions d’euros, on imagine mal le LOSC lâcher son joueur. Le cas Thauvin, enfin, tient en une question : comment faire comprendre à ses supporters que l’on vende un joueur, au demeurant très bon, alors qu’il n’a pas disputé un seul match sous vos propres couleurs ? Non, on ne voit pas…En tout état de cause, et màªme si le marché des transferts rebondit de jour en jour, on espère pour le club olympien qu’il a dans ses petits papiers des noms plus accessibles pour l’été prochain…