OM, LOSC, ASSE : le bon, la brute et le truand de la 13e journée de L1

Le bon : Dimitri Payet (OM)

Bon, Dimitri Payet l’a été avant le choc OM – OL en mettant le feu aux poudres sur ses propos concernant Rudi Garcia. Mais là où le Réunionnais a été encore plus fort, c’est qu’il les a assumé lors de l’Olympico, faisant chuter Lyon quasiment à lui seul. Il fallait avoir des « cojones » pour tirer le penalty du 1-0 comme il l’a fait après six minutes d’attente. Il fallait avoir énormément d’envie et beaucoup de talent pour récupérer la balle dans les pieds de Bertrand Traoré avant de finir en mistifiant Joaquim Andersen sur un pas dans la surface. Adoubé par Antoine Griezmann himself.

Faudra pas t’étonner si un jour tu viens jouer à Lyon que Traoré et Cornet ne te feront pas de passes. https://t.co/L7gkaNXoWd

— Troisième Poteau (@TroisiemePoteau) November 10, 2019

La brute : Reinildo (LOSC)

Arrivé avec la réputation d’àªtre le « Cyril Rool » espagnol, Alvaro a honoré son statut en récoltant un carton rouge lors de l’Olympico face à Lyon mais l’exclusion du joueur pràªté par Villarreal ne relevait pas de la brutalité la plus extràªme (bon, y a coup de coude sur le premier carton jaune quand màªme…) contrairement au sale geste de Reinildo, seulement averti d’un carton jaune pour son tacle sur Thomas Delaine lors de LOSC – FC Metz (0-0). Non seulement la contrefaà§on mozambicaise du « Fenomeno » s’en est tiré par miracle grâce à la cécité de l’arbitre et de la VAR mais il a complètement démonté le Grenat au passage (sorti sur civière avec une entorse à la cheville).

Quel scandale putain. Quel scandale. Vous trouvez à§a normal que y’ai pas rouge là dessus @LFPfr @Ligue1Conforama ????? pic.twitter.com/81TLfdMuaD

— Ультра Меца ?￰ﾟﾇﾷ?￰ﾟﾇﾷ (@UltraOfMetz) November 9, 2019

Le truand : Claude Puel (ASSE)

S’il était un personnage de la « Casa de Papel », Claude Puel serait sans conteste « Le Professeur ». Le coach des Verts mène sa partie d’échec, déplace ses joueurs tels des pions entre les tribunes, le banc et le terrain. Parfois on ne saisit pas sa logique mais, dans les faits, il a toujours un coup d’avance. Personne ne voyait venir Franck Honorat piston droit. Pan, passe décisive. Personne ne voyait Miguel Trauco regagner sa place. Pan, un but et une passe. Et ce sont les braqueurs stéphanois, menés par le toujours excellent Denis Bouanga (doublé) qui s’imposent sur la pelouse du FC Nantes (3-2) et prennent la 4e place du classement.

Alexandre CORBOZ