ASSE, OGC Nice : le verbatim de l’audience des supporters

France Bleu Azur y était et a livré sur Twitter. Voici leur compte-rendu d'audience.

Ce sont d'abord les accusés foréziens qui ont pris la parole : « J'ai suivi la foule bàªtement. J'ai essayé de casser un siège”¦ Sans le vouloir hein ! Je ne voulais blesser personne », a fait savoir un premier fan incriminé, ne niant pas les faits. « Je me suis senti attaqué, en danger. Il y avait des projectiles », explique un autre. Un dernier fait part de ses regrets : « Je veux arràªter les bàªtises. » Des propos séchés par le président de la cour : « Ce n'est pas des bàªtises quand on casse des sièges. » Les avocats de la défense ont demandé aux jurés de ne pas faire « d'amalgames » : « Les supporters stéphanois ne sont pas des hordes de sauvages. »

Au sein de l'accusation, qui estime les dégâts à au moins 20 000€, les propos sont plus virulents : « Vous n’àªtes pas des supporters, vous àªtes des voyous, des délinquants. Nous voulons une sanction qui soit telle que ces actions ne se réitèrent jamais », lâche l'avocat de la ville de Nice. Celui de l'OGC Nice – le club pointé du doigt pour son organisation – précise que les supporters ne sont « pas là pour un combat de boxe, ou pour tester le personnel de sécurité. »

Le procureur a ensuite entamé ses réquisitions. Les supporters emprisonnés depuis début décembre (un Nià§ois, un Stéphanois) sont lourdement visés : cinq mois de prison, deux ans d'interdiction de stade et 750€ d'amende. Quatre mois de prison avec sursis, 170h de travaux d'intéràªts généraux, entre un an et 18 mois d'interdiction de stade et 750€ d'amende ont également été réclamés contre les autres supporters stéphanois qui comparaissaient libres. Le verdict définitif de la cour n'est pas encore connu”¦

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