Ligue 1

FC Nantes – Mercato : Kita et les entraineurs français, la rupture est consommée

Après avoir vu de nombreux entraîneurs se succéder à la tête du FC Nantes, Waldemar Kita semble résolu à ne plus collaborer avec des techniciens français.

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But ! Football Club
2 septembre 2017 23h30

Il s’est expliqué sur ce point dans les colonnes de Libération il y a quelques jours.

Après avoir été confronté au départ de Sergio Conceià§ao lors de ce mercato estival, Waldemar Kita a dû s’employer pour trouver son remplaà§ant. Toujours est-il que l’heureux élu n’a encore une fois pas été un franà§ais. Mais ce n’est pas anodin.

Un marché franà§ais à éviter désormais pour Kita

En effet, Kita ayant eu des soucis avec de nombreux techniciens franà§ais tels que Michel Der Zakarian ou encore René Girard, il a désormais changé sa politique de recrutement pour les entraà®neurs. Et pour cause, il juge les coachs de l’hexagone beaucoup trop exigeants.

« Jusqu'à décembre 2016, seuls des coachs franà§ais ont entraà®né le FCN. Ils étaient performants sur la formation et l'éducation des joueurs. En revanche, ils étaient tous critiques envers la direction du club. Jamais contents ! ‘Je n'ai pas eu les joueurs que je voulais’, ‘je n'ai pas les mains libres’, etc. Je ne parle pas de manque de respect, le mot est trop fort, mais je ne les trouvais pas”¦ corporate ».

Un président de club vu comme autoritaire et très directif

Waldemar Kita, souvent perà§u comme un président de club très autoritaire et difficile en affaire, n’y va pas de main morte quand il s’agit de dévoiler les faà§ons de travailler de certains techniciens franà§ais.

‘D'accord, ils sont dans le foot depuis vingt ans ou trente ans, ils savent de quoi ils parlent, ils ont les codes de leur milieu. Mais quand màªme. Les coachs franà§ais jouent par exemple avec les médias, qui leur donnent la parole de manière complaisante. La parole de l'entraà®neur est facile, a-t-il regretté. Et on entend avec une sorte de neutralité bienveillante la plainte des gentils entraà®neurs contre les méchants présidents qui payent.

La vérité est que si vous n'àªtes pas au club, si vous n'àªtes pas plongés 24 heures sur 24 dans le vif du sujet, vous ne pouvez juger ni du travail, ni de l'état d'esprit. Je ne généralise pas, je parle de ma propre expérience : j'étais un diable, un empàªcheur. C'est quand màªme caricatural. Et facile.’

Espérons tout de màªme que Waldemar Kita ne se fâche pas maintenant avec les entraà®neurs étrangers…

Charlie COURRENT