FC Nantes – ESTAC (1-0) : le réveil des Canaris en 4 points clés

Succès qui les relance dans la course à l’Europe.

Une victoire pour Dag’

Incapable de s’imposer à domicile en 2018, le FCN a vaincu le signe indien au meilleur des moments. Alors que la plupart des rivaux jouant en màªme temps (Rennes, Montpellier, l’ASSE, Dijon) ont perdu des points, alors qu’il s’agissait de rendre un hommage au regretté Philippe Daguillon et ne pas gâcher la mémoire de cette légende du club, dignement honoré par les joueurs et le public… Face à Troyes ce samedi, c’était réellement plus que trois points qu’il y avait en jeu.

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— FC Nantes News (@FC_Nantes) 10 mars 2018

Un FCN qui connait ses Classiques

Avec le FC Nantes de Ranieri, il y a quelques impondérables. Ce soir, on a tout retrouvé dans ce succès : une victoire minimaliste par un but d’écart (la 11e en 12 succès en L1 cette saison), le fameux but de renard d’Emiliano Sala (son 12e), encore une fois un capitaine Leo Dubois décisif et passeur et un Ciprian Tatarusanu à nouveau en réussite et sauvé par son poteau sur la tàªte de Nivet.

L’entrée de Touré a tout changé

Entré à la pause à la place du brésilien Andrei Girotto décevant, Abdoulaye Touré a changé le jeu de son équipe. Moins bon depuis le début de l’année 2018, le gamin de Malakoff a ramené l’impact qu’il manquait aux Canaris, amorphes lors du premier acte et beaucoup plus inspirés par la suite. Ses prises de risques lointaines ont fait sortir la défense auboise.

Rongier, Docteur Jekyll et Mister Hyde

Est-ce l’entrée de Touré qui l’a libéré et permis de se lâcher ? Toujours est-il qu’il y a un fossé incroyable entre le Valentin Rongier discret et en retrait du premier acte et le Rongier de la seconde période qui avait retrouvé sa justesse technique et ses inspirations. Durant les 45 dernières minutes, il s’est comporté comme un vrai meneur de jeu, le rôle que Claudio Ranieri lui demande régulièrement d’assumer.

Arnaud Carond