RC Strasbourg – OM (3-3) : les 3 paradoxes phocéens à la Meinau

Un match rempli de paradoxes.

Payet – Mitroglou au top, le reste de l'attaque en souffrance

Si Dimitri Payet a inscrit un joli but au terme d'une action collective géniale (5^e) et qu'on a vu un Kostas Mitroglou super incisif et buteur (88^e), le reste du secteur offensif de l'OM fut décevant à l'image de Clinton Njie, à côté de ses pompes et sorti à la pause par Rudy Garcia, ou un Florian Thauvin plus nerveux qu'inspiré. Qu'elle semble loin la prestation offensive aboutie des Marseillais à Nice.

Mandanda, un record dans la frustration

En jouant son 453^e match avec l'OM, Steve Mandanda est devenu, seul, le joueur le plus capé de l'histoire du club. Le « Phénomeno » aurait sans doute ràªvé meilleure célébration que ce 3-3. Battu à trois reprises sur des actions où il ne peut pas grand-chose, le portier international – lâché par sa défense – a pourtant réalisé plusieurs arràªts, faisant notamment barrage à l'excellent Martin Terrier.

Sanson buteur ”¦ Mais en difficulté dans le rôle de Luiz Gustavo

En l'absence de Luiz Gustavo (suspendu), l'OM a manqué d'équilibre dans l'entrejeu. Si Morgan Sanson a amené le but du 2-1, l'ancien Montpelliérain a eu du mal à maà®triser la bataille du milieu aux côtés de Zambo-Anguissa. A la Meinau, on a vu un Marseille contraint de lâcher la possession, bousculé par d'héroà¯ques alsaciens. Il manquait d'un taulier au milieu pour calmer les joueurs et couvrir une défense en grande difficulté à l'image du tandem Rami –Rolando, sérieusement bousculé par le feu follet Martin Terrier.

Arnaud Carond