L’OM a un modèle, le Barà§a. Et veut s’inspirer de la réussite son centre de formation…
Màªme si ces dernières années, plusieurs joueurs de renom en sont sortis (Nasri, Flamini etc), la réputation du centre de formation de l’OM n’est pas bonne. Pour plusieurs raisons. Dans ce domaine, l’Olympique de Marseille est loin d’àªtre une référence dans l’Hexagone. Pourtant, les Phocéens souhaitent développer ce secteur. Les finances sont en berne et dans ce cas-là , les clubs se rappellent qu’ils ont un centre de formation.
L’OM a un modèle. Et pas n’importe lequel… ‘Il ne faut pas ràªver, mais on a pris le Barà§a comme modèle, car il a des résultats au niveau européen’ , a confié Henri Stambouli, le directeur du centre de formation de l’OM, sur le site Internet du club. Le père du milieu de terrain de Montpellier Benjamin Stambouli nuance toutefois : ‘La différence, c'est que Barcelone arrive à capter des joueurs étrangers, d'autres continents. Ils accueillent parfois la famille au complet, c'est le moyen de prendre un joueur de moins de 18 ans. De plus, la réserve du Barà§a évolue en deuxième division, cela permet de faire évoluer des joueurs à un bon niveau quand un club comme l'OM est obligé de pràªter certains éléments’ .
‘Un processus long’
Stambouli pointe évidemment la différence de budget entre les deux clubs. ‘C'est un exemple, mais le budget du Centre de formation du Barà§a est 10 fois supérieur au nôtre. C'est un processus long qui commence à porter ses fruits. Cela peut nous également nous aider à attirer les meilleurs joueurs franà§ais, car en ce moment, màªme si la tendance commence à s'inverser, nous sommes en concurrence avec les centres de formation de Rennes, Paris, Monaco, Saint-Etienne ou Lyon‘ , ajoute-t-il. Un processus long et très ambitieux… Et en matière de formation, tout prend beaucoup de temps, énormément de temps. De stabilité et de la continuité dans les clubs aussi.
A Lyon par exemple, lors de son passage, Claude Puel avait tenté de s’inspirer lui aussi du modèle barcelonais. Ainsi, chaque équipe de jeunes évoluait dans la màªme configuration tactique. Au risque de sacrifier, par exemple, des purs numéro 10. Mais l’idée a été abandonnée lors du départ du technicien.
A.F.