OM : Raspentino ne va « rien lâcher »

Il espère désormais franchir un cap. Entretien.But! Marseille : Florian, comment s'est passé votre adaptation ? Passer de Nantes à Marseille, à§a doit àªtre difficile à gérer”¦Florian RASPENTINO : Nickel ! J'ai la chance d'àªtre de la région (ndlr : il est 0né le 6 juin 1989 à Marignane) donc je connais un petit peu. De venir dans un grand club, ce n'est pas du tout simple au début. Je m'entends bien avec tout le monde. Ils m'ont tous mis à l'aise pour que je sois bien intégré rapidement.

Comment vivez-vous votre situation actuelle à l'OM ?Très bien, je ne regrette pas du tout d'avoir signé ici. Le coach m'a fait confiance en me titularisant en Ligue Europa face à Limassol. Me donner ma chance sur un match comme à§a, j'en suis ravi.

Quels sont vos impressions après cette première titularisation en Ligue Europa face à Limassol (5-1) ?Ce sont des bons moments. Je suis très content de la victoire alors que l'on était mené 1-0. Gagner 5-1 est une grosse satisfaction màªme si sur un plan personnel, j'aurais pu mieux faire. Je suis un compétiteur et je ne mesatisfais pas de la prestation donnée jeudi soir. Je n'ai pas touché trop de ballons sur le côté. Je n'ai pas réussi à me lâcher complètement sur ce match. J'espère que à§a va venir.

Le manque d'automatismes avec vos partenaires vous est préjudiciable ?Je ne joue pratiquement jamais alors que l'équipe enchaà®ne les matches ensemble, ils ont l'habitude. De ce fait, ils ne jouent pas beaucoup avec moi et je suis quelqu'un qui demande beaucoup de ballons dans la profondeur. Face à Limassol, je n'ai pas trop eu la possibilité de pouvoir jouer sur mon point fort.

On a comparé votre arrivée à celle de Mathieu Valbuena. Comme lui, vous devez vous contenter de bouts de matches pour vos premiers pas ici et vous voyez où il en est aujourd'hui. à‡a donne de l'espoir ?C'est sûr que lorsqu'il est arrivé, il n'a pas beaucoup joué et ensuite tout a été très vite pour lui. C'est un exemple à suivre et c'est pour à§a que je ne vais rien lâcher et continuer à tout donner.

Propos recueillis par Michaël LESCOT.