A chaque fois qu’il y a un choc, en France, on a droit aux comparatifs en tous genres. Pour celui de mercredi entre l’OM et l’OL, le site Le Phocéen a choisi de s’arràªter sur l’opposition entre les deux entraà®neurs, et pour cause : celui de Lyon, Rudi Garcia, était à Marseille il y a six mois, avant d’àªtre remplacé par André Villas-Boas.
Le Phocéen a évidemment donné la victoire à un AVB dont le palmarès est, il est vrai, largement meilleur que celui de Garcia. Mais c’est surtout au niveau de la communication que le bât blesse pour le néo-Gone : ‘Il n’y a pas photo entre les deux, et on pourrait s’arràªter là , tant la différence est immense. Mais, il serait injuste d’affirmer que Garcia est définitivement catastrophique sur ce plan, car cela n’a pas toujours été le cas.’
‘Ses premiers mois à l’OM ont été très réussis. Il avait ramené le sourire dans un club miné par la dépression de la fin de l’ère MLD/Labrune et une forte dose de professionnalisme. Comme souvent, c’est lorsque les résultats ont chuté que sa communication s’est avérée désastreuse, notamment lorsqu’il se défaussait sur ses joueurs (qui n’étaient pas blanc-bleu, reconnaissons-le), ou les arbitres.’
‘AVB, lui, s’est tout de suite montré désarmant de sincérité, de charme et de charisme. Ses conférences de presse sont passionnantes et il n’élude aucune question, màªme lorsqu’elles fâchent. Jacques-Henri Eyraud l’a récemment appris à ses dépens. Il s’est mis dans la poche la presse marseillaise, nationale, les supporters et les joueurs. Respect !’