Pourtant, malgré ces performances historiques, certaines critiques alimentent la vie olympienne, ce qui agace profondément les joueurs et dirigeants. Les remarques sur le faible niveau des adversaires depuis le début de saison ont fait sortir José Anigo de ses gonds, dans La Provence : ‘ C'est le côté sympathique de ce début de saison. Quand on perd, on est mauvais ; quand on gagne, il y a une limite ! Bref, dans les deux cas, on n'est pas bon. Les équipes sont des formations de Ligue 1 et, jusqu'à preuve du contraire, d'autres équipes ont perdu contre elles. L'important n'est pas de savoir contre qui et quand on a joué, mais de gagner à chaque sortie. C'est quand màªme amusant cette pensée négative. Elle ne nous perturbe pas. On sait qui on est, ce qu'on fait : le plus important n'est pas le regard que les gens accordent à la qualité de nos adversaires, mais l'identité et les valeurs que l'OM véhicule sur un terrain. Aujourd'hui, beaucoup s'y retrouvent et les résultats suivent’ .
‘Cela irrite certains joueurs’
Face à la situation, Elie Baup s’est empressé de couvrir ses joueurs et n’a pas hésité à encenser encore un peu plus la performance des siens dans le quotidien régional : ‘J'ai lu que cela avait déjà été écrit. Je connais bien la Ligue 1, tout le monde peut battre tout le monde’ . Qu’en pense les joueurs de leur côté ? Interrogé sur le sujet, un cadre du vestiaire s’est montré plus remonté que jamais : ‘Ces remarques irritent certains joueurs. Mais, à§a nous motive car plus on dira qu'on ne mérite pas cette place, plus on se sortira les tripes pour la garder’ .Une motivation également présente chez Benoà®t Cheyrou, qui savoure après la galère de la saison passée : ‘Certains disent que, pour le moment, on a battu le 15e, le 16e, le 22e et le 28e. Mais la saison passée, nous aurions màªme perdu contre le 30e’ . Une victoire face au PSG dans dix jours devrait faire taire tous les détracteurs.
M.L.