OM : Garcia pointe le défaut de la soirée et se réjouit pour les supporters

Rudi Garcia, l’entraà®neur de l’OM, aurait aimé que ses hommes fasse preuve de plus de réalisme pour sa première au Vélodrome.

Après le résultat nul face à Bordeaux (0-0), Rudi Garcia ne validait pas vraiment la thèse du match ennuyeux. Selon lui, la deuxième période était bien meilleure et les Phocéens auraient du se détacher. La faute notamment au jeune Aaron Leya Iseka, maladroit face à la cage de Prior. « Un match ennuyeux ? Je ne suis pas totalement d’accord. C’est valable pour la première période, mais moins pour la deuxième où il nous a manqué une chose : cadrer. On a notamment eu deux opportunités de cadrer par le jeune Aaron. Mais il les mettra la prochaine fois. On avait le souci de sortir du pressing bordelais, de jouer avec un Bafé Gomis diminué mais qui a voulu aider son équipe, ce qui était bien », a analysé Rudi Garcia au micro de Canal Plus.

Garcia voit sa méthode s’appliquer progressivement

Le coach de l’OM s’est par ailleurs montré confiant sur l’apprentissage de sa méthode qui semble déjà porter quelques fruits. Et ce n’est que le début selon Garcia. « Ca fait 8-10 jours que je suis là , il faut laisser le temps aux joueurs d’assimiler ce que je leur demande. Il y a des choses intéressantes, comme avoir une possession non pas stérile comme en première période, mais qui permet d’avoir des situations intéressantes comme en deuxième période. Petit à petit, les choses sont comprises, les défenseurs sont moins frileux. Les joueurs vont avoir de plus en plus confiance. Il va y avoir du mieux ».

Garcia ravi par les supporters

Enfin, Rudi Garcia ne pouvait pas dresser un bilan de la soirée sans évoquer le soutien massif des supporters. Plus de 55000 personnes ont garni les tribunes du Vélodrome. Ce qui a bien évidemment ravi le nouveau coach phocéen. « C’est un message fort. C’est fantastique de jouer de 55000 personnes et bien entendu qu’on aurait aimé marquer. A l’image de cette deuxième période, on va essayer de multiplier les opportunités pour le faire. Eux sont déjà pràªts, nous pas encore ».

Julien Pédebos