OM – Fanni : « Notre place de leader ne doit rien au hasard »

Titulaire dans l’axe face au PSG (2-2), Rod Fanni est satisfait du début de saison de l’OM.

But! Marseille : Rod, comment se passe votre intérim dans l'axe ?

Rod FANNI : Bien. Avec Nico (ndlr : Nkoulou), on s'entend super bien et on commence à avoir des automatismes. Sur les phases de hors-jeu, on est désormais bien synchronisé donc à§a commence à payer.

Vous avez été confronté à Christophe Jallet dimanche qui est lui en équipe de France”¦

Je ne suis pas là pour commenter les performances des autres. Je fais ce que j'ai à faire et après chacun est libre de faire ses choix. Je sais que le match a été vu par beaucoup de monde donc j'espère que à§a sera positif.

Avec le retour prochain de Souleymane Diawara, vous allez pouvoir récupérer votre poste d'arrière droit ?

Il y a des chances que à§a tourne comme à§a mais on verra par la suite ce que décide le coach.

Après ce match nul face au PSG, ce n'est plus du hasard, l'OM est à sa place ?

Je n'ai jamais dit que c'était du hasard. On n'a rien volé jusqu'à maintenant. Les points on les a pris et c'était mérité. Maintenant il ne fautpas s'enflammer, on ne sait pas de quoi sera fait l'avenir.

Il y avait de la déception dans le vestiaire marseillais après le match nul face au PSG ?

C'est une sensation mitigée. On ne peut pas dire que c'était de la déception mais on avait le sentiment que l'on pouvait faire basculer la rencontre en notre faveur. On prend malheureusement un second but qui était facilement évitable puisque le mur s'écarte sur le coup-franc. On s'en veut un peu pour certaines choses mais on sent qu'on est capable de faire beaucoup mieux. On maintient l'écartde points avec ceux qui nous suivent au classement, c'est une bonne chose.

‘Ibra ? Il n’a pas été rayonnant’

Comment s'est passé votre duel avec Zlatan Ibrahimovic ?

On a beaucoup parlé de lui, c'est le jeu médiatique. De notre côté, on a essayé de dédramatiser la chose. Il est égal à lui-màªme, sur deux éclats il est capable de marquer et on l'a vu ce dimanche puisqu'il met un doublé mais sur l'ensemble du match, il n'a pas été rayonnant. Je pense màªme qu'André-Pierre Gignac a fait mieux que lui.

Vu de près, c'est comment un Zlatan ?

C'est physique mais je m'attendais à beaucoup plus dur que à§a dans le sens où il ne vient pas beaucoup à la bagarre, il est plus fuyard, à décrocher. Vu son style de jeu, je m'attendais à plus de combat mais à§a n'est pas arrivé beaucoup dans le match. Ca s'est relativementbien passé.

‘Dédé’ Gignac a été aussi impressionnant devant”¦

Il est de mieux en mieux et à§a se voit. Si l'équipe tourne bien aujourd'hui, c'est parce qu'elle a un très bon attaquant qui marque des buts et à§a se ressent au niveau des résultats.

On vous a senti mordant dans ce Clasico. Il y avait une volonté de leur marcher dessus ?

On était très motivé. C'est bien aussi qu'on se soit calmé à un moment donné car il y avait un peu trop d'électricité dans l'air. On était assez tendu avant le match, on avait peur de prendre des cartons rouges à cause de notre excès d'engagement. On a répondu présent sur le défi physique et à§a s'est finalement bien passé, on a terminé à onze.

Qu'avez-vous pensé de la réaction de Morgan Amalfitano envers Blaise Matuidi ?

Je n'ai pas le droit de dire que c'est bien mais bon, à§a montrait toute notre détermination.

Vous àªtes un peu le “Casque bleu” de l'OM. Quand il y a une altercation, vous essayez tout de suite de calmer les esprits”¦

à‡a dépend des fois. Le dernier match, quand Nico (ndlr : Nkoulou) s'est fait bousculer, j'étais un peu plus dans la bagarre. J'essaye de me tempérer mais à§a m'arrive aussi de me prendre la tàªte. On ne peut pas faire tout et n'importe quoi non plus sous prétexte que c'est le PSG en face. Je me suis un peu pris la tàªte avec Thiago Silva mais à§a fait partie du combat, c'est aussi psychologique.

Propos recueillis par Michael LESCOT, à Marseille

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans But! Marseille, en kiosques ce jeudi