Dans l’entretien qu’il accorde au quotidien, l’entraà®neur portugais se livre sur le départ d’Andoni Zubizarreta, sa relation avec McCourt et Eyraud, mais aussi sur le Mercato. Morceaux choisis.
Les joueurs ont tout changé sur son départ
« Ces moments ont été très difficiles pour moi, c’est très dur de revenir sur ma parole alors que je m’étais exposé publiquement. Tu perds un peu la face. Les joueurs, et seulement les joueurs, ont été la clé pour me faire changer d’avis. (”¦) J’ai eu beaucoup d’entre eux au téléphone, pendant des jours d’incertitude par rapport à mon futur à l’OM, et ils ont fait en sorte que je change d’avis. Parfois, une personne peut changer d’avis. »
Le départ de Zubizarreta, une vraie douleur
« Quand je suis rentré à Marseille pour voir le président le 13 mai, il m’a dit qu’il partait, que Albert partait aussi, et de continuer sans eux. J’étais surpris, parce que j’ai toujours pensé à nous comme une unité. Cela a rendu les choses difficiles pour moi. Oui, tout à fait. C’est dur, mais le plus grand hommage que je peux faire est de continuer à penser à leur présence ici, à mes côtés. »
L’ambition de McCourt l’a convaincu
« Il m’a dit quelque chose de marquant : il voudrait continuer à faire des investissements pour l’OM mais il est mis en difficulté par le fair-play financier. J’ai senti qu’il était sincère, qu’il voulait continuer à investir mais que juridiquement il ne peut pas. De toute faà§on, Andoni, Albert et moi avions plutôt pensé à l’équilibre des comptes de l’OM, on a toujours su qu’on devait vendre et acheter des joueurs pas trop chers, ou libres, ou pràªtés. »
Lucide sur les départs lors du Mercato
« Je leur ai dit que tous les projets sportifs dont ils pensent qu’ils sont plus ambitieux sportivement et plus intéressant financièrement pour eux, individuellement, ils devaient venir m’en parler. Et si cela se fait, ils n’auront pas de problème avec le club, parce qu’on a besoin de vendre. Maintenant, on va voir qui a des offres. Si personne n’en a, je serai extràªmement content. Si des offres arrivent, on va avoir besoin de remplacer les partants. »
« à‡a va mieux. La ligne directe a changé un peu les choses, parce qu’on est obligés d’àªtre en contact tous les jours. On a maintenu une ligne correcte, professionnelle, et cela marche bien. (”¦) Le président est le président, et moi je me focalise sur l’équipe première, je ne peux pas m’occuper de tout le monde. Le club cherche un directeur sportif, quand il sera trouvé on pourra retourner à la normalité. »
Pape Gueye, une belle opportunité
« On sait qu’il peut se passer des choses avec Watford, mais on fait confiance à notre département juridique et j’espère avoir le joueur toute la saison. Il a la capacité athlétique, il peut jouer 6 ou 8, il a des qualités techniques pour une personne de sa taille (1,89 m). Il doit évoluer sur l’aspect tactique, mais il a de l’expérience en termes de leadership, aussi, il a parfois été capitaine. Il s’est très bien intégré. »
Balerdi est bien dans les plans
« On a présenté quatre noms à Jacques-Henri et il en fait partie. C’est un profil intéressant, on va voir ce qui va se passer. Mais on est pràªts sur les trois autres dossiers, au cas où. »
Le head of football, pas son sujet
« Mon choix est de ne pas intervenir. Un directeur sportif est pris pour la durée, il doit penser sur le long terme, ce n’est pas à l’entraà®neur, qui a un an de contrat, de dicter les choses sur la direction sportive. »