LOSC – OM : Quand Rudi Garcia se replonge dans son album Panini

Vignettes Panini à l’appui.

Bien avant d’entamer une carrière sur le banc de touche, Rudi Garcia a longtemps foulé les pelouses de première division. A Lille, notamment, puis à Caen. Lui qui va retrouver le LOSC ce soir, avec l’OM, a été invité par La Provence à se replonger dans sa carrière de jeune joueur. Lorsqu’il affrontait le club olympien dans son antre du stade Vélodrome.

Une autre époque, forcément, avec deux OM : celui qui devait se maintenir et l’autre, repris en main par Bernard Tapie. ‘Pour mon deuxième match au Vélodrome, en avril 1986, c‘était encore serré, les deux équipes cherchaient le maintien, les points valaient cher. Et nous nous étions de nouveau rencontrés vers la 34e-35e journée. Avec un score de 0-0. Je m’en souviens, le stade était plein. Bell dans le but, les premiers pas de Christophe Galtier, Cantona mais c’est Joël. Zanon, ancien Stéphanois. Jacky Bonnevay. Je suis sorti, remplacé par Meudic, et la saison d’après, c’est moi qui remplace Meudic, qui venait de marquer(…)En septembre 1986, c’est ensuite l’OM de Tapie, bien plus costaud. Bell, Anigo, Laurey, Jean-Franà§ois Domergue, Franck Passi. Une belle partie ! Un très, très beau match ; jouer contre Fà¶rster, Giresse, Sliskovic, c’était génial. L’OM jouait pour redevenir l’OM. Fà¶rster égalise à la fin. Chez nous, il y a Pascal Rousseau dans le but. Un coup franc de loin, que Rousseau repousse et Karlheinz reprend le ballon et le met au fond, alors qu’on pensait tenir la victoire. Papin avait ouvert le score, Meudic marque, mais aussi Desmet sur penalty. Il était arrivé avec Erwin Vandenbergh et Georges Heylens, comme entraà®neur. Comme Lille est une ville frontalière, je ne vous dis pas le nombre de supporters belges qui venaient au stade voir l’attaque des Diables Rouges. Vandenbergh était un joueur fantastique.’

Et puisque se souvenir de belles choses procure toujours son lot d’émotions, Rudi Garcia n’a (toujours) pas oublié sa rencontre avec Alain Giresse. Attaché aux Girondins de Bordeaux, ‘Gigi’ avait fini par rejoindre l’OM et Bernard Tapie. Et croisé, un certain soir de championnat, le jeune Garcia sur la pelouse. ‘Lors de la première finale, Giresse était à Bordeaux ; mais là , il était à l’OM. L’un des plus beaux cadeaux que j’ai reà§u quand je jouais à Lille, c’est lorsque Giresse est venu me voir avant ou après un match pour me dire : ‘Toi le jeune Garcia, tu as des qualités !’ J’en suis tombé à la renverse ! Un mec comme à§a, qui est l’une de tes idoles, qui vient te parler comme à§a. Quand je suis devenu entraà®neur, j’ai eu l’occasion de le revoir, de discuter avec lui, et c’est un grand Monsieur, d’une grande humilité. à‡a me plairait bien qu’on ait l’occasion de le faire venir à Marseille un de ces jours, quand il n’est pas pris par ses obligations de sélectionneur du Mali.’

L.T.