OL – LOSC (1-2) : autopsie d'une fin de série pour les Gones

C'est le LOSC qui a réussi cet exploit (1-2). Voici ce qui n'a pas marché :

Une défense qui est retombée dans ses travers

Ce mercredi soir, face au 19e de Ligue 1 au coup d'envoi, Anthony Lopes a vu sa série d'invincibilité prendre fin après 672 minutes toutes compétitions confondues. Est-ce le nouveau maillot noir qui lui a porté malheur ? Toujours est-il que le Portugais a été abandonné par ses défenseurs (notamment à gauche), que Marcelo a souffert comme rarement et que Mouctar Diakhaby n'a pas passé non plus une très bonne soirée, sortant après la pause touché à la tàªte et remplacé par un Mapou Yanga-Mbiwa à court de compétition. Quant à Rafael, il était totalement à côté de ses pompes, tant offensivement que défensivement.

Ferland Mendy, le maillon faible du premier acte

A gauche, ce fut le désert de Gobi durant les 45 premières minutes. Outre le repli défensif proche du néant de Memphis Depay, on a surtout vu un Ferland Mendy totalement à côté de ses pompes, défendant en reculant sur l'ouverture du score et attentiste sur le centre du 2-1 signé Kévin Malcuit. Bruno Genesio a senti les difficultés de l'ancien Havrais puisqu'il l'a remplacé dès la pause par Marà§al.

Un quatuor d'attaque patraque

A gauche, Memphis Depay était dans un jour sans comme en atteste son invraisemblable raté à la 53e minute alors qu'il était seul à six mètres de Mike Maignan. Contrairement à son habitude, Nabil Fekir a mangé la feuille de match”¦ manquant un penalty et ratant deux autres situations de 2-2 devant Mike Maignan. Màªme s'il a marqué le but du 1-1 (son 11e de la saison), Mariano Diaz a lui aussi été touché par la médiocrité ambiante, manquant deux grosses situations en fin de partie. Quant à Houssem Aouar, on l'a vu meilleur après la pause en milieu relayeur qu'au poste d'ailier droit.

Un contexte de traquenard autour du match

Sans chercher d'excuses aux Lyonnais, il ne régnait pas au Groupama Stadium une ambiance des grands soirs. Match de championnat du mercredi à 19 heures, froid, stade clairsemé malgré la chaude ambiance et les animations (une nouvelle fois exceptionnelles) des Bad Gones. Grisés par leur série, les Gones se sont peut-àªtre vu vainqueurs avant de rentrer sur la pelouse”¦ Cela pourrait expliquer certaines attitudes et le manque d'engagement dans les duels des hommes de Bruno Genesio en première période.

Alexandre CORBOZ, au Groupama Stadium