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OL : Gonalons, LE patron
A 23 ans, Maxime Gonalons est désormais la plaque tournante du milieu de terrain de l’OL.
Indispensable et indiscutable. Au point que Lyon soit désormais trop petit pour lui ?
C'est le seul joueur rhodanien à n'avoir pas manqué la moindre minute de jeu d'un des douze matchs officiels de l'Olympique lyonnais cette saison. Tout sauf un hasard. Régulier, performant, efficace, le natif de Vénissieux n'étonne màªme plus. A seulement 23 ans, le joueur formé au club donne l'impression d'avoir toujours joué dans cette équipe, tant il s'impose comme un leader sur le terrain. Aboyeur, infatigable combattant, presque jamais blessé, “Max” est également respecté par tous les autres joueurs. Il montre l'exemple, sur le terrain, comme en dehors. Bref, il fait l'unanimité.
Ses probantes prestations ne passent pas inaperà§ues. Et traversent largement les “frontières” du département du Rhône. ‘Il confirme tout son potentiel. Pour s'affirmer au haut niveau, il faut jouer de plus en plus, enchaà®ner les matchs contre des adversaires de qualité. Ce qui m'impressionne le plus, c'est sa régularité à aligner les rencontres de qualité. Il est toujours présent, il ne passe presque jamais autravers‘ , nous confie Philippe Violeau, plaque tournante du milieu de terrain de l’OL au début des années 2000.
Un départ plus tôt que prévu ?
Sans faire de bruit, Gonalons trace son sillon. Avec toujours la màªme simplicité. A l'OL, pour le moment, il étouffe la concurrence. Arnold Mvuemba, transfuge de Lorient à l'intersaison et Gueà¯da Fofana se disputent des bouts de rencontre. Trop irréguliers. Depuis le départ de Jérémy Toulalan, l'assurance tout risques Gonalons sévit à Lyon. Mais pour encore combien de temps ? Sans doute beaucoup moins que certains supporters l'espèrent. ‘Je souhaite à Lyon de le conserver le plus longtemps possible. Mais une carrière est faite d”˜opportunités. Aujourd'hui, les joueurs ont souvent la bougeotte. Peut-àªtre qu'il aura des envies d'ailleurs, de tenter de s'imposer dans un grand club étranger. Ca dépendra aussi du niveau auquel joue Lyon lors des prochaines saisons’ , ajoute Violeau.
Le Gone du cru adore son club formateur, il n'exclut pas d'y rester longtemps. Comme de partir sous d'autres cieux, s'offrir un nouveau challenge. Comme par exemple en Italie, où il est très apprécié. Peut-àªtre dès cet été, ou l'été prochain”¦ C'est probable.
Anthony FAURE
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