OL : Garde répond sèchement aux critiques !

En plus d'avoir cogné sur les arbitres qu'il accuse de défavoriser son Olympique Lyonnais actuellement, le coach rhodanien a fait un long monologue sur les blessures qui touchent son vestiaire et les critiques dont il fait l'objet. Nous avons décidés de le publier tel quel :

« Je voulais remercier et rendre hommage au travail d'Emmanuel Orhant. Et non pas « des médecins » comme à§a a été repris hier. C'est lui le médecin de l'équipe première et il est accompagné des kinésithérapeutes Patrick Perret, Abdel Redissi et Sylvain Rousseau. Ceux sont eux qui ont remis sur pied Samuel Umtiti qui a pu rejouer très rapidement alors que sa blessure nécessitait plus de trois semaines de soin. A un moment où on nous tape dessus parce qu'on a moult blessés, je voulais leur rendre hommage.

« Peut-àªtre que le rythme des rencontres »

J'ai entendu qu'il y avait des débats sur les blessés, la préparation physique, les échauffements de match, que les joueurs se blessaient tôt”¦ J'entends de tout sur le sujet. J'invite les gens à réfléchir un peu. 52 matches, ce n'est pas 52 rencontres où les joueurs sont tranquilles les mains sur les hanches. J'invite ceux qui ont pris un peu d'âge à regarder un match de 1981 ou de 1990. Regardez bien le rythme des matches. Comparez avec ceux d'aujourd'hui. Imaginez ce que à§a fait de jouer 44 matches à ce rythme dès la mi-mars. Partant de là , on peut parler sérieusement. Peut-àªtre que le problème est autre que le contenu de mes entraà®nements ou de mes pseudo-entraà®nements. Peut-àªtre que le rythme des rencontres est pour beaucoup dans les blessures qui nous touchent.

« Je ne peux pas laisser dire à§a »

Je signale quand màªme que pour blesser mes joueurs aux entraà®nements, il faudrait que je sois fort. Sur la première partie de saison, nous n'avons eu qu'une semaine d'entraà®nement complète hors matches internationaux. Sur la deuxième partie de saison, nous n'avons eu que trois semaines d'entraà®nement. A titre comparatif, les autres formations de Ligue 1 avaient au minimum entre cinq et huit semaines pour refaire du jus. Si après, on veut remettre la faute sur le préparateur physique de l'OL, le médecin ou l'entraà®neur, je ne suis pas d'accord. Je ne peux pas laisser dire à§a. »

A.C, à Tola Vologe.

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