L’homme, comme le joueur. Il est devenu titulaire indiscutable à Lyon qui cherchait une charnière solide depuis des années. ‘J'ai confiance en mes qualités. Cela fait sept ans que je suis en France, j'ai beaucoup appris et je vais apprendre encore jusqu'à la fin de ma carrière. Ma tàªte n'a jamais gonflé, et quel que soit le match, je suis vigilant et je m'adapte aux attaquants adverses, aux grands et aux petits‘ , a expliqué le défenseur central dans les colonnes du Progrès.
Déja leader
L’international évoque également sa complémentarité avec Dejan Lovren, son voisin croate. ‘Ah, c'est intéressant ce sujet, le Serbe et le Croate (rires) ! Qu'est-ce que je peux dire ? On est amis, on parle la màªme langue, et on ne pense pas à l'histoire de nos deux pays. Je suis content de jouer avec lui, il est jeune et va encore progresser. On parle beaucoup de notre duo, et on a la pression parce qu'il faut prendre moins de buts‘ , souligne-t-il.
Bisevac se confie également sur son rôle dans le vestiaire lyonnais. Si vite arrivé, si vite leader. Le Serbe est conscient de ses nouvelles responsabilités. ‘Partout où je suis passé, on a dit à§a, c'est mon caractère. J'ai une voix forte et grave, chez nous (en Serbie), on est comme à§a, mais je suis très gentil ! Je veux seulement aider mon équipe, àªtre un exemple. J'ai été capitaine à l'Etoile Rouge, à Valenciennes, j'ai côtoyé de grands joueurs, cela m'a donné de la force. Dans un vestiaire, il doit y avoir de la vie, une relation entre joueurs jusqu'au terrain. S'il y a des clans, il faut les effacer. Moi, je dis les choses en face, dans les yeux, comme à§a, on sait’ , conclut-il.