OL : Aulas en retrait, Juninho a secoué deux cadres pour sonner la révolte !

En pleine crise suite à sa défaite face à Nantes (0-1) faisant suite à six matches sans victoire, l’OL s’est relancé avec brio à l’occasion de son déplacement européen sur la pelouse du RB Leipzig (2-0). Un redressement amorcé dès vendredi dernier et dont ‘RMC Sport’ raconte les coulisses.

Revenant sur la discussion à bâtons rompus entre Juninho (directeur sportif), Sylvinho (entraà®neur) et les joueurs vendredi dernier, le média s’est ,notamment arràªté les mots forts dans l’ancienne légende de l’OL, lequel aurait « recadré ceux qui à ses yeux n'en donnaient pas assez sur le terrain ». Juni visait notamment Memphis Depay et Houssem Aouar, deux joueurs décevants depuis plusieurs semaines alors qu’ils devaient s’imposer comme les leaders du groupe.

Depay et Aouar ont écouté les critiques

« Juninho a clairement dit les choses à l'international néerlandais », explique RMC, qui assure que Depay a bien imprimé la portée des mots employés : « A la fin du match face à Nantes, il est allé discuter avec les supporters, est passé en zone mixte, a évoqué la responsabilité des joueurs avant celle du coach. Et juste avant le coup d'envoi à Leipzig en C1, il a donné une accolade à presque tous ses coéquipiers, jouant les meneurs de la révolte ». Une attitude qu’on a aussi vu chez Aouar, lequel s’était rendu au devant des supporters après Nantes.

Aulas est resté en retrait (pour une fois)

Dans cette remise en cause collective impulsée par Juninho, Jean-Michel Aulas est resté en retrait. Non seulement le big boss n’a pas voyagé avec les joueurs en Allemagne mais il s’est simplement contenté d’un discours devant les joueurs avant Leipzig – OL là où, en d’autres temps il aurait occupé tout le champ médiatique en lieu et place de son directeur sportif. Dans ce redressement collectif, RMC met aussi en avant les deux repas organisés dimanche et lundi entre les joueurs eux-màªmes. L’un à l’initiative de Rafael, l’autre répondant à une envie collective. Une prise en main impulsée par le vestiaire… suite aux mots de Juni ?

Arnaud Carond