OL – AS Roma (4-2) : les notes de l'exploit lyonnais

Mené 2-1 à la pause, l'Olympique Lyonnais a renversé l'AS Roma (4-2) ce jeudi soir dans un Parc OL en fusion. Les buts ont été inscrits par Mouctar Diakhaby (9e), Corentin Tolisso (47e), Nabil Fékir (74e) et l'inévitable Alexandre Lacazette (90e+3).

Note du match : 16/20

Homme du match : Alexandre Lacazette (8)

Lopes (7) : Le Portugais a encaissé deux pions (20e et 33e) sur lequel il ne pouvait rien. A côté de à§a, il a réalisé plusieurs parades importantes devant Nainggolan (5e), Strootman (31e et 50e) ou encore Peres (78e) et ses sorties ont bien soulagé ses défenseurs. Heureusement qu'il est là .

Rafael (6) : Auteur de la déviation sur le but de Diakhaby, le Brésilien tenait plutôt bien son couloir jusqu'à sa sortie à la pause sur blessure. Remplacé par Jallet (6), sérieux et qui a tenté d'amener son allant offensif.

Mammana (5) : Oui, l'Argentin est capable de geste de classe comme son retour sur Salah (66e) mais il est aussi capable de complètement se déchirer et d'avoir des réactions défensives “bizarres” par moment. Le plus embàªtant étant qu'il s'agit du défenseur “le moins pire” de l'OL actuellement. Souffrant et obligé de céder sa place à Fekir (70e), auteur d'un exploit personnel pour le 3-2 (74e) et proche du doublé en fin de match (91e).

Diakhaby (5) : Auteur de l'ouverture (9e), l'ancien Nantais a ensuite réalisé la bévue qui a permis à Mohamed Salah d'égaliser à 1-1. Important dans les duels aériens mais en grande difficulté face au pressing et sur le jeu au sol. Son but le sauve clairement.

Morel (5) : Pas franchement poussé dans ses derniers retranchement par Bruno Peres ou Radja Nainggolan, l'ex-Marseillais a pu se permettre de beaucoup dédoubler avec Mathieu Valbuena. En revanche, pour la qualité de centre, on repassera…

Gonalons (5,5) : Dans l'engagement, il y était mais le capitaine rhodanien doute. Cela se sent sur certains choix et quelques relances. En deuxième période, il a fait briller Alisson à 2-2 avant de passer en défense centrale pour les 20 dernières minutes.

Tousart (5,5) : Trop court sur la tàªte de Fazio (et pas franchement aidé par Mammana qui tourne le dos au ballon), l'ancien Valenciennois a parfois été en difficulté face à la vitesse et la technique des Romains mais il s'est battu.

Ghezzal (6) : Rachon n'a pas été décisif mais il a percuté et provoqué de nombreux coup-francs. On aurait aimé que l'international algérien soit plus juste dans ses prises de décision mais on ne va pas lui en tenir rigueur. Remplacé sous quelques sifflets par Cornet (76e).

Tolisso (8) : Comme souvent cette saison, c'est lui qui a impulsé la révolte et lancé Lyon vers une deuxième mi-temps dantesque d'une frappe lointaine et limpide qui a transpercé Alisson (47e). Précieux qu'il joue en “10” comme ce soir ou plus bas sur le terrain.

Valbuena (6) : “Petit Vélo” n'a pas été récompensé d'un but mais il a été excellent. Auteur du coup-franc du 1-0, il a créé de nombreux décalages dont Jérémy Morel n'a pas su profiter et s'est procuré une belle situation claquée en corner par Alisson (69e).

Lacazette (8) : L'attaquant vedette de l'OL a encore brillé mais dans un registre différent. Peu servi en première période, l'international tricolore a été obligé de décrocher et de jouer en déviation. Contrairement à Edin Dzeko, il est parvenu à se montrer à son avantage et à se procurer seul des occasions. Récompensé de son travail de sape dans les arràªts de jeu d'une patate pour le 4-2 (93e).

Du côté de l'AS Roma :

Défensivement fébrile et en manque de confiance, les Italiens ont quand màªme brillé par les individualités fortes comme Mohamed SALAH (buteur), Radja NAINGGOLAN ou encore Kevin STROOTMAN. S'il a marqué, Federico FAZIO a quand màªme eu du mal sur le but de Fekir. Quant à la star Edin DZEKO, elle est restée muette et discrète.

Conclusion : Dans un match où les Gones ont parfois paru dépassés défensivement, Lyon a arraché un succès avec le coeur au prix d'une deuxième période enlevée et de trois exploits individuels (Tolisso, Fekir, Lacazette). Poussé par un Parc OL des grands soirs.

Alexandre CORBOZ