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ASSE – Clerc : « Peut-être la bonne année »
Si les Verts n’ont plus gagné de derbys à Geoffroy-Guichard depuis 1994, François Clerc estime que l’ASSE peut enfin battre Lyon ce dimanche.
Franà§ois, vous avez porté les deux maillots. Comment est l'approche par rapport à ce que vous avez connu à Lyon ?
Franà§ois Clerc : Elle est différente. C'est un peu spécial pour moi qui a joué des derbys avec Lyon. Ce sera mon premier ASSE. Dans l'engouement et l'approche, c'est assez similaire. Le match est très important pour les deux villes, les deux clubs. C'est un peu particulier pour moi mais l'important, c'est qu'on prépare bien la rencontre.
Ressentez-vous plus d'attente à Saint-Etienne qu'à Lyon ?
Lorsque le calendrier est connu, c'est toujours les deux premières dates qu'on regarde. Que ce soit à Lyon ou à Saint-Etienne. Après Sainté, il y a une plus grosse attente car à§a fait longtemps qu'on n'a pas gagné un derby. Vu nos résultats qui sont plutôt bons, les supporters attendent ce match avec impatience. Ils sentent que c'est peut-àªtre la bonne année.
Généralement, l'OL vient à Geoffroy-Guichard sûr de sa force. Est-ce toujours le cas ?
On verra dimanche mais je pense que Lyon est quand màªme sûr de sa force. Ils sont premiers, se sont qualifiés joliment. Question confiance, les deux équipes sont à un bon niveau. Le rapport de force n'a pas spécialement changé. Je m'attends à un Lyon super conquérant et sûr de ses qualités.
Les supporters vous parlent-ils de vos années lyonnaises ?
Non, ils me motivent. Mais il n'évoque pas forcément mon passage à Lyon.
Quelle est la principale différence entre les deux équipes ?
Cela tient de l'histoire des deux équipes. Lyon c'est un club plus récent qui a marqué les années 2000. Màªme s'il y a une petite baisse de leur côté depuis quelques années, le club reste quand màªme dans le haut du panier de Ligue 1 et commence petit à petit à se reconstruire. Du côté de Saint-Etienne, il y a un passé plus fort. Quand on parle du peuple vert, à§a ne s'invente pas ! Il y a une histoire. C'est difficile de comparer les deux clubs. Au niveau national, l'engouement est peut-àªtre plus fort pour Saint-Etienne. Il y a une grosse attente de revoir les années dorées.
Jean-Michel Aulas savait-il vous motiver financièrement pour àªtre plus performant lors des derbys ?
C'est-à -dire ? En doublant, triplant la prime ? C'est arrivé que ce soit le cas après la rencontre mais pas avant. Souvent, on avait un petit mot pour nous motiver et pour bien préparer les derbys. Au niveau de l'importance des matchs, il n'y a pas de différence. A Lyon, le derby compte autant qu'à Saint-Etienne. Les supporters ou les gens du club nous mettait régulièrement la pression.
Quel regard portez-vous sur Lyon ?
Sur le papier, on les pensait peut-àªtre moins forts mais le collectif est plus solide. Ils font beaucoup d'efforts, font les efforts les uns pour les autres, ont un groupe solide”¦ Màªme avec quelques absents de marque, ils arrivent à bien tourner. Le mélange entre les jeunes et les plus anciens se fait bien. Il n'y a pas de points faibles. Tout le monde tire dans le màªme sens. Ils seront encore très solides.
Le classement rajoute-t-il encore davantage de ferveur ?
Cela donne une ferveur positive dans les deux camps. Lyon est premier et ils ont envie d'àªtre champion. De notre côté, on est troisième et ambitieux. Forcément, à§a ajoute un piment positif. On espère un beau derby avec du jeu et du foot.
Vous àªtes-vous fixé un objectif chiffré d'ici à la tràªve ?
Non. Pas trop mais on espère rester invaincu d'ici à la fin d'année. Ce sera difficile car on joue quatre gros matchs. On sait que si on parvient à prendre plus de 30 points, on sera dans le haut du classement. Nous, notre objectif, c'est de rester accroché.
Recueilli par Alexandre CORBOZ, à L'Etrat.
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