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LOSC – Garcia : « Les jeunes sont à l'image de la société »

S’il a besoin comme chaque entraîneur de pouvoir compter dans son effectif de cadres expérimentés et efficaces, Rudi Garcia (ici avec Lucas Digne) n’hésite pas à lancer certains jeunes ou à leur donner leur chance.

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But ! Football Club
13 décembre 2012 19h01

But! Lille : Rudi, quel est votre point de vue sur les jeunes qui composent le groupe professionnel ?Rudi GARCIA : Quand on est jeune, il faut savoir saisir sa chance et cela parfois sur un temps de jeu limité de 15 à 20 minutes. Il faut àªtre capable de démontrer que l'on ‘apporte’ à l'équipe. Et quand les jeunes démarrent le match, comme face au BATE Borisov (ndlr : 0-2, 5e j.), ils doivent montrer qu'on peut compter sur eux. Il y a eu plusieurs passages depuis le début de saison et notamment devant. Des garà§ons ont été dans le groupe à répétition, sont entrés en jeu et ne m'ont parfois pas convaincus. C'est pour cela qu'on a fait tourner entre les Gianni Bruno, Ronny Rodelin ou Dorian Klonaridis.

Vous gardez un oeil attentif sur eux… Quand il y en a qui sont performants, il est normal qu'ils puissent àªtre beaucoup plus présents dans le groupe ou qu'ils commencent des matches. C'est à eux de titiller la hiérarchie. Ce n'est pas une question d'âge sinon Lucas Digne n'aurait pas joué autant de matches. S'il est jeune par l'âge, Idrissa Gueye est un élément confirmé qui concurrence tous les autres du milieu de terrain. On a pris de jeunes joueurs. À eux de nous montrer qu'ils peuvent concurrencer des joueurs plus expérimentés.

On parle souvent de problèmes générationnels dans le football mais aussi dans la société. Est-il facile de ‘composer’ avec la faà§on de faire de jeunes d'une vingtaine d'années ?Les nôtres sont des garà§ons bien éduqués et sérieux. Il faut bien évidemment les traiter avec respect. Que ce soit un ancien de 35 ans ou un jeune de 18 ans, il n'y a pas de différence par rapport à à§a. Après, les jeunes sont à l'image de la société d'aujourd'hui. Les choses ont évolué. On ne va pas jouer aux anciens combattants. L'époque où les jeunes disaient ‘Monsieur’ aux professionnels n'existe plus. Les relations sont différentes. C'est la màªme chose au niveau hiérarchique. Mais il y a des choses sur lesquelles je suis intransigeant comme la notion de respect. Et là dessus, je pourrais avoir certains garà§ons comme fils, à§a m'irait très bien.

Propos recueillis par Olivier MAILLARD.

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